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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 novembre 1858
Godin répond à la lettre de Louis Michel du 19 novembre 1858. Godin communique à Louis Michel ses observations sur la théorie de la Clef de la vie après avoir rencontré ce dernier. Il explique qu'il cherche à comprendre par l'intelligence le principe de la vie exposé dans le livre, qui repose sur l'existence d'hominicules infiniment petits. Godin explique qu'il a vainement cherché l'explication de ces hominicules et qu'il se méfie des déceptions causées par les manifestations occultes des dernières années. Il indique qu'il a pu lire des chapitres inédits des nouvelles inspirations de Louis Michel que ce dernier lui avait communiqués pour écarter ses doutes, mais qu'il n'a pu trouver de certitude dans cette lecture de chapitres qui contredisent les lois mathématiques. Godin pense que l'arithmétique, la géométrie, la mécanique, les mathématiques sont d'ordre divin et valent dans tous les mondes, et il est convaincu que l'organisation véridique des sociétés humaines repose sur la connaissance des lois naturelles. Il demande à Louis Michel si ce qu'il dit de la planète inconnue peut suffire à fonder l'organisation sociale fraternelle et l'organisation du travail dans toutes les branches industrielles. Il laisse entendre que la Clef de la vie n'est pas suffisamment intelligible. Godin subordonne l'obtention de son concours à la recherche des moyens d'être plus directement utile à l'humanité. Dans la marge gauche du folio 108r, Godin indique qu'il joint 13,50 F à sa lettre pour l'envoi d'un exemplaire de la Clé de la vie à Pommerose Moret à Crécy en Seine-et-Marne.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur L. Pradel, 8 décembre 1858
Godin informe L. Pradel qu'il reçoit sa lettre au moment de partir pour son usine de Laeken près de Bruxelles. Godin exprime sa surprise après une récente visite rue du Hasard à Paris, car il pensait qu'il existait une solidarité plus complète entre Pradel et ses collaborateurs. Il remet à Pradel la somme de 100 F qui, l'espère-t-il, pourra justifier la confiance qu'il a mise en lui et soulager l'amertume de ses espérances déçues. La fin du texte est difficilement déchiffrable sur la copie : il est question d'un livre de Louis Michel édité par Charles Sardou.
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