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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 20 juin 1855
Émile se plaint d'être injustement puni au collège et c'est l'occasion pour Godin d'un exposé de la question du respect des règles au collège. La règle du collège est de faire la prière avec recueillement. Si un camarade a chatouillé Émile pendant l'Ave Maria et que ce dernier rit et faire rire l'assistance, ne faut-il pas qu'il soit puni alors qu'il n'est pas responsable du dérangement ? Émile doit comprendre qu'il est difficile dans les sociétés de punir la cause première d'un mal. Godin envisage la question comme une question sociale, « de celles qui servent au gouvernement des hommes et des sociétés humaines ». Godin compare le cas d'Émile à celui du jugement d'un voleur en cour d'assise : faut-il punir le voleur ou les causes qui l'ont poussé à voler - ses parents qui lui ont donné une mauvaise éducation, ses fréquentations qui l'ont influencé ou la faim qui l'a tiraillé ? « Pour moi, mon enfant, je crois que tout homme est responsable de ses propres actions dans les limites et la portée de ces actions elles-mêmes. » Godin demande à Émile d'être moins irritable, de se mettre à la place d'autrui pour raisonner sur le juste et l'injuste, et de prendre garde à ne pas devenir injuste à cause de l'injustice des autres.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Ferdinand Guillon, 19 décembre 1856
Godin informe Ferdinand Guillon qu'il a décidé de garder son fils avec lui à Guise et lui demande de lui rendre le service d'aller au collège Chaptal pour régler le solde de son compte et retirer les effets d'Émile.
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