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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Eugène André, 29 août 1870
À propos de monsieur Barbet : Émile Godin, de retour de Bruxelles, a parlé à Godin de la remarque de monsieur André sur les voyages fréquents de monsieur Barbet à Bruxelles ; Godin a confiance en Barbet mais ses absences répétées pourraient laisser penser qu'il s'occupe d'autres affaires que celles de Godin ; Godin demande à André s'il connaît les raisons des séjours de Barbet à Bruxelles. Sur la situation de l'usine de Guise : Godin a passé la journée à 9 heures au lieu de 12, mais la production n'a pas baissé ; il manque à l'effectif 100 ouvriers partis à la guerre. Godin souhaite qu'André lui procure un abonnement au quotidien bruxellois L'Indépendance belge pour pouvoir suivre le mouvement de l'opinion et le cours des affaires. Dans le post-scriptum, Godin annonce à André qu'il écrit à Barbet.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 16 septembre 1853
Godin informe Cantagrel qu'au moment où il a terminé la lettre jointe à son courrier [à Victor Considerant du 16 septembre 1853], on lui communique le journal L'Indépendance belge qui publie des lettres signées Hennequin dans lesquelles est exposée « une morale aussi sévère qu'inattendue ». Il explique à Cantagrel qu'en conséquence, il n'a pas le temps d'ajouter à sa lettre la copie promise des « révélations », joint seulement la fin de son « entretien » avant son départ à Bruxelles, « et je vous ajoute que tout ce que la révélation m'a dit lorsqu'elle a voulu me faire l'interprète de dieu sur la terre a pour but de me faire enseigner la poligamie (sic) et la liberté des passions ». Godin met cette révélation en relation avec les lettres imputées à Hennequin et exprime sa crainte qu'elle ne soit qu'une étrange mystification.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 31 janvier [1871]
Godin indique à Émile que les nouvelles parviennent à Guise avec retard, qu'il apprit par lui et par monsieur Grebel la signature de l'armistice, mais qu'il ne sait rien du traité conclu entre Jules Fabre et Bismarck. Godin craint que si Paris est désarmé, c'est toute la France qui le soit. Godin évoque la possibilité que l'Aisne, département envahi, puisse élire des représentants aux prochaines élections, ce qui le déchargerait des responsabilités qui l'accaparent. Godin exprime son espoir pour l'avenir. Il signale enfin à Émile qu'il est sans nouvelles des otages.
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