Marie Moret explique à Jacob Cornelis van Marken que leur ami commun Auguste Fabre a rapporté de l'Exposition universelle sa brochure L'organisation sociale dans l'industrie, qui traite du classement des capacités, sujet dont Marie Moret sait l'importance grâce à Godin. Elle souhaite faire un compte rendu de la brochure dans le journal Le Devoir : « Mon journal n'a pas de lecteurs pour ainsi dire à l'heure présente, mais je l'envoie dans des bibliothèques publiques en France et à l'étranger pour mettre à la disposition des lecteurs futurs les enseignements sociaux pratiques dérivant des faits qui y sont relevés. » En raison de la publication dans les numéros prochains du journal des comptes rendus des congrès coopératifs de l'Exposition universelle, de la fête de l'Enfance et de l'assemblée générale de l'Association du Familistère, elle se voit toutefois obligée de repousser à décembre la publication de son article sur la brochure de van Marken. Elle le remercie ainsi que madame van Marken [Agneta Matthes] pour le travail que les deux accomplissent. Elle envoie à son correspondant un exemplaire de la brochure Le Familistère illustré. Parmi les auteurs et autrices de cet ouvrage se trouvent Auguste Fabre, caché sous l'initiale "F", ainsi qu'Émilie et Marie Jeanne Dallet (cette dernière autrice des photographies et d'une partie du texte), cachées sous l'initiale "D". Marie Moret exprime à van Marken son regret de ne pas connaître le néerlandais pour pouvoir lire le journal de celui-ci, le Messager de la fabrique.