Godin accuse réception des lettres de de Boyve des 1, 25 et 29 mai 1886. Godin a appris que de Boyve, bilingue, était délégué au congrès coopératif anglais ; il juge que c'est en Angleterre qu'il faut chercher les enseignements de l'expérience dont de Boyve pourrait se faire l'écho dans le journal Les coopérateurs français. Il se déclare en accord avec de Boyve et lui demande de représenter la Société du Familistère à l'assemblée du 6 juin 1886 à Paris. Il le remercie pour l'envoi de la brochure La doctrine de Fourier. La lettre est suivie d'un pouvoir daté du 12 juin 1886 et signé par Godin permettant à de Boyve de représenter la Société du Familistère à la réunion des sociétés coopératives de consommation du 6 juin 1886.