Marie Moret à François Bernardot, 21 juin 1893

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

Les folios

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Marie Moret à François Bernardot, 21 juin 1893

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Brocher, Gustave (1850-1931)

est cité(e) dans cette lettre

Davaud, Abel (1828-1898)

est cité(e) dans cette lettre

Deville, Constant (-1910)

est cité(e) dans cette lettre

Doerflinger, Charles

est cité(e) dans cette lettre

Doyen, Pierre-Alphonse (1837-1895)

est cité(e) dans cette lettre

Johnston, James (1846-1928)

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Prisque

est cité(e) dans cette lettre

Šeller-Mihajlov, Aleksandr Konstantinovič (1838-1900)

est cité(e) dans cette lettre

Bernardot, François (1846-1903)

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Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

DroitsFamilistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Présentation

Auteur·eMoret, Marie (1840-1908)

Date de rédaction21 juin 1893

Lieu de rédactionGuise (Aisne) – Familistère

DestinataireBernardot, François (1846-1903)

Lieu de destinationGuise (Aisne) – Familistère

Description

RésuméMarie Moret informe Bernardot de l'envoi à certaines personnes de la deuxième édition de son livre sur le Familistère.

NotesLa lettre est curieusement datée du 21 juin 1893, alors que Marie Moret s'apprête à expédier des exemplaires de la seconde édition du livre de Bernardot sur le Familistère, dont elle ne dispose que depuis le 20 septembre 1893. Il est probable qu'il s'agisse d'une erreur et que la lettre ait été rédigée le 21 septembre 1893.

SupportLe nom du correspondant, Bernardot, est manuscrit au stylobille semble-t-il sur la copie de la lettre à la suite de l'appel « Cher Monsieur ».

Mots-clés

Librairie

Personnes citées

Œuvres citées

Bernardot (François), Le Familistère de Guise, association du capital et du travail, et son fondateur Jean-Baptiste-André Godin : étude faite au nom de la Société du Familistère de Guise, Dequenne et Cie, 2e éd., Guise, Imprimerie Édouard Baré, typographie et lithographie, 1893.
L'Écho du bien. Journal biographique illustré des hommes utiles..., Paris, 1893-.

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomBernardot, François (1846-1903)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieIngénieur des Arts et Métiers, coopérateur et fouriériste français né en 1844 à Nantes (Loire-Atlantique) et décédé en 1903 à Nantes. Il est le filleul du médecin fouriériste Ange Guépin (1805-1873). Diplômé de l'École des Arts et Métiers d'Angers en 1865, il travaille de 1867 à 1874 à la construction du canal du Suez. Il se marie à Nantes le 21 août 1876 avec Angéline Morisseau, fille mineure d'un mécanicien à Nantes, née en 1858. Toujours en 1876, il entre au service de la manufacture Bourgeois et Cie à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui produit du sang desséché, du superphosphate d'os et des engrais. Il est recruté en décembre 1882 par Jean-Baptiste André Godin pour la surveillance des brevets et des approvisionnements de l'usine du Famiilstère. Il devient membre associé et conseiller de gérance de l'Association coopérative du capital et du travail jusqu'en 1897, et président de la Société de paix du Familistère. François et Angéline Bernardot ont quatre enfants : Georges, Madeleine et deux fils nés au Familistère, Paul (1883-1896) et René (1885-1901). François Bernardot quitte le Familistère en 1897 pour s'occuper d'une entreprise de tonnellerie mécanique à Nantes. En décembre 1882, Bernardot déclare à Godin : « En religion, je n'en reconnais pas d'autre que celle de l'étude de la science [...] »

NomBrocher, Gustave (1850-1931)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieProfesseur, journaliste et socialiste anarchiste français né en 1850 à Delle (Territoire de Belfort) et décédé en 1931 à Lausanne (Suisse). Initié au fouriérisme par son père, Gustave Brocher étudie la théologie à Genève et à Strasbourg et devient pasteur. Il part en Russie comme professeur privé ; il y séjourne cinq ans pendant lesquels il étudie les langues caucasiennes. De retour en France, Brocher est envoyé comme pasteur à Londres en 1873. Mais il quitte l'Église et se convertit en 1875 au socialisme, puis en 1879 à l'anarchisme. Il coédite la revue Le Travail en 1880-1881. En juillet 1881, au Congrès socialiste de Londres, il représente les communistes icariens d'Iowa (États-Unis). Brocher visite le Familistère de Guise le 2 août 1885 : il est alors professeur de langues à l'école normale de Battersea à Londres, selon Le Devoir du 30 août 1885. Il écrit de Londres à Godin après sa visite pour l'informer qu'il va donner une conférence sur le Familistère à Londres et qu'il a commencé à rédiger un article sur le Familistère qu'il compte proposer à un journal anglais. Il se marie en 1887 avec Victorine Malenfant veuve Rouchy (1838-1921), socialiste, communarde aux côtés de Louise Michel, puis anarchiste. Gustave Brocher émigre en 1891 à Lausanne où il contribue à de nombreuses publications anarchistes. Militant libre-penseur depuis les années 1880, il édite la revue La Libre Pensée de 1918 à sa mort.

NomDavaud, Abel (1828-1898)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieOuvrier tourneur en bronze et en cuivre et coopérateur français né en 1828 à Chamblanc (Côte-d'Or) et décédé en 1898 à Paris. De 1874 à 1890, il est comptable de la Société des lunetiers à Paris. Il est rédacteur au Moniteur des syndicat ouvriers (Paris, 1882-1935). Il est abonné à titre gratuit à Paris au journal du Familistère Le Devoir (Guise, 1878-1906).

NomDeville, Constant (-1910)

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieOuvrier bijoutier, mutualiste et coopérateur, Constant Deville participe en 1871 à la création d'une chambre syndicale des bijoutiers. Il est nommé en 1887 membre du comité d'admission à l'exposition d'économie sociale de l'Exposition universelle de 1889 à Paris (section II de la participation aux bénéfices et des associations ouvrières de production). Il est nommé en 1891 membre du Conseil supérieur du travail. Il collabore au journal Le Moniteur des syndicats ouvriers (Paris, 1882-1935). Constant Deville est abonné à Paris au journal du Familistère Le Devoir (Guise, 1878-1906). Il décède en 1910.

NomDoerflinger, Charles

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieAbonné au journal Le Devoir (Guise, 1878-1906) à Zürich puis à Genève et aux États-Unis.

NomDoyen, Pierre-Alphonse (1837-1895)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieEmployé français de la Société du Familistère et gérant du journal Le Devoir, né en 1837 à Surfonds (Sarthe) et décédé en 1895 à Guise (Aisne) au Familistère, époux en premières noces de Pauline Anastasie Lemarie et en secondes noces d'Émilie Virginie Brunet. Il a deux enfants. Il entre au service du Familistère en 1878 et il se voit confier la gérance du journal Le Devoir (Guise, 1878-1906) de la création de celui-ci en 1878 jusqu'à sa mort en 1895.

NomJohnston, James (1846-1928)

GenreHomme

Pays d'origineRoyaume-Uni

BiographieIngénieur civil anglais né en 1846 à Jarrow (Royaume-Uni), aux environs de Newcastle. James Johnston quitte l'école à l'âge de 11 ans pour travailler dans des ateliers de construction navale. Il suit des cours du soir et devient dessinateur puis ingénieur civil. Il s'établit à Manchester en 1880. Il visite le Familistère de Guise le 24 juillet 1885 en compagnie des coopérateurs Edward Vansittart Neale et George Jacob Holyoake à l'occasion du Congrès coopératif de Paris. Johnston correspond en 1886 et 1887 avec Godin au sujet de conférences qu'il prononce à Manchester en se servant de l'exemple du Familistère et à propos d'une représentation commerciale du Familistère en Angleterre. Il est président de la Manchester and Salford Equitable Cooperative Society de 1886 à 1889, membre du Central Cooperative Board à Manchester. Il visite à nouveau le Familistère en 1890 en compagnie de sa fille.

NomPrisque

GenreHomme

Pays d'origineInconnu

BiographieAdministrateur du périodique L'Écho du bien. Journal biographique illustré des hommes illustres… (Paris, 1893-) au 20, rue Greneta à Paris.

NomŠeller-Mihajlov, Aleksandr Konstantinovič (1838-1900)

GenreHomme

Pays d'origineRussie

BiographieÉcrivain et poète russe employé en 1891 au département des Cultes au ministère de l'Intérieur russe à Saint-Pétersbourg (Russie)

Informations sur le document source

CoteInv. n° 1999-09-54

Collation1 p. (30r)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationFamilistère de Guise

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 28/07/2022 Dernière modification le 26/04/2023