Thresors de la Renaissance

1608 - Trésor des fleurs du bien dire - Théodore Reinsart


Auteur(s) : Des Rues, François

Identification de l'édition

Transcription diplomatique du titreLES // MARGVERITES // FRANÇOISES, OV // Thresor des Fleurs du bien-dire. // Contenant la maniere de traicter & discourir // parfaitement sur diuers subjects, tant // d'amour, qu'autres. // Recueillies des plus beaux & rares discours de // ce temps, & mises par ordre Alphabetic, // Par François Deseruës. C. // Derniere Edition, corrigée & augmentée par // l'Autheur, pour la derniere fois. // [Marque typographique] // A ROVEN, // Chez THEODORE REINSART, pres // le Palais, à l’Homme Armé. // - // 1608. // AVEC PRIVILEGE DV ROY.
Lieu de publicationRouen
Imprimeur(s)-libraire(s)Reinsart, Théodore
Informations sur l'imprimeur et /ou le libraire
  • Reinsart, Théodore
  • Libraire, originaire de Flandre, probablement d'Anvers où il a une sœur et une maison qu'il tient de son grand-père ; fils d'un chirurgien. Neveu du libraire Gilles Beys (m. 1595), qui tient l'officine Plantin de Paris, où il est apprenti puis "serviteur" avant 1577. Attesté à Anvers entre déc. 1577 et déc. 1578 puis à Lyon de 1580 à 1586 en qualité de "facteur" du libraire Antoine de Harsy. S'établit à Paris de 1589 à 1591, toujours en relation avec des libraires lyonnais, les frères (de) Gabiano. En 1590 ses biens sont saisis par des ligueurs à Saint-Denis. D'août 1591 à sept. 1592 puis en déc. 1592 - janv. 1593 et en août 1593 - mars 1594, il pratique la librairie itinérante pour le compte de Joannes I Moretus, d'Anvers, à travers la France ravagée par les guerres de Religion. En août 1593, il prétend sans succès à la main de la fille de Franciscus I Raphelengius, libraire à Leyde et gendre de Christophe Plantin. Entre juillet 1594 et mars 1595, il séjourne à Paris, Rouen, Caen, Genève, puis à nouveau Paris, où il envisage de s'établir. Entre sept. 1595 et août 1596, il tient à Paris la librairie de la veuve de son oncle Gilles Beys. Après le remariage de celle-ci avec Adrien Périer, en août 1596, il exerce à nouveau la librairie itinérante entre Bordeaux et Lyon, jusqu'en mai 1597 au moins. Établi peu après à Rouen, où il épouse la veuve du libraire Thomas I Mallard (m. 1596), lequel tenait, semble-t-il, deux boutiques à Rouen et une à Caen. Condamné à une amende par le bailliage de Rouen le 24 oct. 1597 pour avoir "levé sa bouticque advant d'estre receu au serment de maistre", il est cependant confirmé dans son établissement et les gardes de la communauté qui lui ont extorqué une somme d'argent pour son "passe-maistre" sont condamnés. Subit l'âpre rivalité du libraire Adrien de Launay, qui entre 1598 et 1606 tente de le discréditer auprès des Moretus et se rend même à Anvers en 1605 pour obtenir leur commission afin de le poursuivre pour dettes, le tout de concert avec plusieurs autres libraires rouennais. Nombreuses publications connues jusqu'en 1615. Maître de la confrérie des imprimeurs et libraires de Rouen en 1615. Signe encore le registre comptable de la communauté des imprimeurs et libraires rouennais le 25 janv. 1616. Sépulture le 16 juillet 1617 paroisse Saint-Sauveur à Rouen, décédé "le jour d'hyer matin" et qualifié de "pauvre libraire".

Généralités sur l'édition

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Nombre de feuilletsNon renseigné.
CollationNon renseigné.

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Collection créée par Anne Réach-Ngô Collection créée le 15/01/2020 Dernière modification le 10/10/2024