Secrétaire des secrétaires ou le Trésor de la plume française
Généralités
Titre long de la première édition identifiée (ou autre édition)Le secretaire des secretaires, ou le thresor de la plume françoise. Contenant la maniere de composer & dicter toutes sortes de lettres missives. Avec quelques lettres factieuses. Reveu, corrigé, & augmenté d’une grande quantité de lettres, outre les precedentes impressions. (David Geuffroy, 1610)
Date de la première publication de l'œuvre1610
Transcription et analyse des péritextes
Transcription des péritextes de toutes les éditionsEpistre au Lecteur. [David Geuffroy, 1615]
Amy Lecteur, le zele que j’ay d’emploier mon labeur en chose qui tende au soulagement du public, m’a incité de te communiquer ce petit traité : non moins pour te relever du pensement, que pour te monstrer la maniere de composer lettres Missives, avec plusieurs autres choses que j’ay cogneu plus necessaires pour ton advancement. Je te prie ne trouver estrange, si je traite par termes faciles plusieurs matieres de si peu d’importance qu’il semble qu’on enfant les devroit entendre avant que sortir de nourrisse : t’asseurant que je ne le fay pas moins pour eviter une sotte cupidité d’honneur mondain, cachée sous le voile de quelques sentences obscures, empruntées en la boutique d’autruy, que pour parvenir à mon intention, qui est d’en faire entendre à un chacun autant qu’à moy-mesme, & davantage s’il estoit en ma puissance : me souvenant de ceste sentence, Qui mesprise choses petites, ne peut parvenir aux plus grandes. Tu auras donc à gré ce mien petit travail, si tu es de ceux à (A 2 r°) qui il s’adresse. Je ne veux pourtant entreprendre de contenter tout le monde, esperant beaucoup faire, si je me puis contenter moy-mesme. Oy je me contenteray assez, si les personnes de bon jugement demeurent satisfaits de mon bon vouloir. Quant aux envieux, j’estimeray ma besongne d’autant plus louable, que par eux elle sera moins prisée : me rapportant du tout au temps, vray juge de toutes occurrences, qui viendra à dire quelque jour, que mon livre sera trouvé d’autant meilleur ou pire, qu’il aura esté courtoisement receu, ou rustiquement refusé. (A 2 v°)
Amy Lecteur, le zele que j’ay d’emploier mon labeur en chose qui tende au soulagement du public, m’a incité de te communiquer ce petit traité : non moins pour te relever du pensement, que pour te monstrer la maniere de composer lettres Missives, avec plusieurs autres choses que j’ay cogneu plus necessaires pour ton advancement. Je te prie ne trouver estrange, si je traite par termes faciles plusieurs matieres de si peu d’importance qu’il semble qu’on enfant les devroit entendre avant que sortir de nourrisse : t’asseurant que je ne le fay pas moins pour eviter une sotte cupidité d’honneur mondain, cachée sous le voile de quelques sentences obscures, empruntées en la boutique d’autruy, que pour parvenir à mon intention, qui est d’en faire entendre à un chacun autant qu’à moy-mesme, & davantage s’il estoit en ma puissance : me souvenant de ceste sentence, Qui mesprise choses petites, ne peut parvenir aux plus grandes. Tu auras donc à gré ce mien petit travail, si tu es de ceux à (A 2 r°) qui il s’adresse. Je ne veux pourtant entreprendre de contenter tout le monde, esperant beaucoup faire, si je me puis contenter moy-mesme. Oy je me contenteray assez, si les personnes de bon jugement demeurent satisfaits de mon bon vouloir. Quant aux envieux, j’estimeray ma besongne d’autant plus louable, que par eux elle sera moins prisée : me rapportant du tout au temps, vray juge de toutes occurrences, qui viendra à dire quelque jour, que mon livre sera trouvé d’autant meilleur ou pire, qu’il aura esté courtoisement receu, ou rustiquement refusé. (A 2 v°)
Relations
Élite et Trésor des lettres missives
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