Espace Afrique-Caraïbe

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Auteur : Maran, René
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135- Mon gai royaume de Provence

Maurice Constantin-Weyer – son nom est ‘Constantin’ et il y ajoutera celui de sa deuxième femme ‘Germaine Weyer’ – (1881-1964) est l’auteur d’une soixantaine de romans dont Vers l’Ouest (1921) Un homme se penche sur son passé qui obtient le prix Goncourt en 1928, Clairière, récits du Canada (1929).

- Louis-Frédéric Rouquette (1884-1926)

- Dans Bravo du 1er mars 1930, article d’André Maurois sur Constantin-Weyer et sa critique de l’armée dans P.C. de Compagnie. Idem dans Le Divan, appréciation d’Henri Martineau. Dans Le Cri des peuples du 10 février 1929 bref compte rendu positif d’Un Homme se penche sur son passé.

 

136- M. Lebureau et son âme. Plaisant manuel de philosophie administrative et psychologie bureaucratique.

- André Mouflet (1883-1948) : chef de bureau, grammairien et critique littéraire.

- Le livre est préfacé par le ministre François Piétri et illustré par Christine Maurouard. François Piétri est ministre des Colonies lorsque René Maran publie son article.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Magazine Mahafinaritra, n°8, déc. janv. fév. 1936.

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Un poème de Cour dans lequel Rabearivelo témoigne "au nom de toute la tribu" de la "gratitude" envers le seigneur de ces lieux, le Gouverneur Général Léon Cayla. 
Rabearivelo s'amuse à endosser l'habit de "poëte... national" au risque de "déchoir dans la virtuosité".
Clairement, l'homme de lettres se livre à un exercice d'apparat tel un José-Maria de Heredia lançant au tsar de Russie, en 1896, du haut du pont Alexandre III, des vers français rondement tournés. Rabearivelo prend un malin plaisir à saluer "dans la langue des Dieux", la magnanimité de la Mère-Patrie "car le poète seul peut tutoyer les rois".
Thuriféraire ? Cela n'effleure pas l'esprit de Rabearivelo : il apostrophe, du moins veut-il le croire, un mécène des arts ; son unique "appréhension" est de pêcher dans "les jours heureux et quelque peu bonhommes de Verlaine" ; subir une influence, non politique, mais poétique toujours.
L'ironie, peut-être, sera, à la marge, ce début de version espagnole qui ébranle la ligne de démarcation entre "indigène" et français et assigne le malgache à sa seule malgachéité - l'objectif étant de façonner une âme bien typique afin d'en estampiller les produits locaux pour l'export et lors des Expositions universelles vitrines de l'Outre-mer.
Rabearivelo y exhibe son talent rhétorique, flattant son ego et sa "race" ; et sa prise de parole, à l'occasion de la fête des enfants - cérémonie de propagande initiée par Gallieni - l'intronise au sein de la Pléiade universelle.
Gratitude, oui.

Collection : Resy hatrany
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Le moraliste
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Voici une étrange série de très courts fragments, numérotés tout comme ceux d’un Bijou rose et noir en chiffres romains, mais impossibles à dater et qui poussent d’abord au plus loin la tendance nihiliste assez souvent sensible chez JJR, dans les CB en particulier. Le caractère lapidaire ou laconique de l’expression, renforcé par un certain nombre de partis pris typographiques comme l’abolition (à deux exceptions près) de toute majuscule, même aux noms propres, et la multiplication des points séparant souvent sèchement des mots plus que des groupes syntaxiques, revêt par instants une sorte de nudité désespérée. Le titre donné à cette suite n’éclaircit pas d’emblée le mystère, car un « belluaire » c’était un gladiateur qui combattait les bêtes féroces dans les amphithéâtres romains, ou c’est encore un dompteur de bêtes féroces. Qui est ici le « belluaire » ? S’adresse-t-on d’abord à celui-ci ? Ou se contente-t-on d’en évoquer de biais la condition intime ? Faut-il tuer la bête ou la dompter seulement ? Le « belluaire » risque bien d’être l’homme en général vivant son destin d’homme, ou, plus singulièrement, le poète ou l’artiste assumant sa condition. La bête féroce semble être la conception, à la fois vulgaire et savante, religieuse et philosophique, artistique et même éthique, du « moi » comme entité conquérante et possédante, gonflée de l’ordinaire vanité qui fait les outres et les moulins à vent. Le travail du « belluaire », sa vocation, est de combattre le moulin et de dégonfler l’outre à force d’oubli et d’ignorance, en jouant d’une méconnaissance active et de la coïncidence des opposés.

La lucidité est première et elle détruit les illusions comme l’amour, le bonheur, l’espoir, la certitude, l’idéal, la grandeur, la transcendance d’un être supérieur et juste, consolateur et rédempteur. Mais elle ne se contente pas de jeter à bas et de détruire les valeurs communément admises, elle propose en son jeu de bascule une coïncidence des opposés qui renvoie dos à dos amour et indifférence, désir et sentiment, bonheur et malheur, espoir et désespoir, doute et certitude, idéal et perte d’idéal, grandeur et trivialité, transcendance et immanence, vie et mort. L’œuvre du « belluaire », en maîtrisant la bête, est d’ouvrir à une « centrale pureté » où, par le travail d’oubli et de déprise, de déception et de délaissement, s’actualisent une manière d’infini et une paradoxale ataraxie. Les derniers mots ne sont-ils pas : « les bornes de l’infini sont abolies. / jouis » (XXV) ?

Cette possible dimension de jouissance, assimilable au dieu qui serait en chacun, que chacun serait à sa manière, ne se sépare pas du sentiment le plus humble et le plus vivace de la vie qui se contente de soi. À la seule condition de « t’OUBLIER » (XX), tu te réconcilieras, non pas avec ce que tu n’es pas et n’as jamais été, mais avec ce que tu deviens en te livrant à la puissance de tout l’extérieur, de « l’étranger qui t’étonne », de « ton sur-moi » (X). JJR éclaire cette visée, à la fois nihiliste et mystique, de quelques exemples littéraires et se donne des intercesseurs comme « baudelaire » bien sûr, « cette forme d’ennui qui caractérise l’art laforguien » (XVIII) et « nerval » (XIX). Il trouve in extremis en « andré breton », dont il fait un adepte du « dadaïsme vécu » (XXV), un allié aussi inattendu que substantiel !

Auteur : Feraoun, Mouloud
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Un extrait de La Terre et le sang préparé pour constituer un support à l'apprentissage de la lecture et du français.

Auteur : Labou Tansi, Sony
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Auteur : Feraoun, Mouloud
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Un brouillon et une mise au net de la préface au second volume de L'Ami fidèle, méthode de français langue seconde. Dans l'édition, elle est signée par L. Capdecomme, Recteur de l'Université d'Alger.

Collection : Le critique
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Texte en malgache, difficilement lisible

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Maran, René
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134- Alouba, roman indigène, documentaire et colonial

- Jane d’Arboy, voyageuse, a vécu en Afrique. La préface est de Raoul Follereau (1903-1977) qui consacra une partie de sa vie à la question du sort des lépreux. Il est le fondateur des éditions de la Jeune Académie.

- RP Francis Aupiais (1877-1945) : missionnaire au Dahomey.

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Auteur inconnu
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Maran, René
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Mots-clés :

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Feraoun, Mouloud
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la stratégie visant à supprimer les fragments concernant les femmes percevable pour la première fois dans le cinquième cahier est maintenue

Auteur : Maran, René
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132- Les Terrasses de Tombouctou

- Robert Randau pseudonyme de Robert Arnaud (1873-1950), administrateur des Colonies, romancier et essayiste. En 1920, paraît le livre au nom de Amessakoul ag Tiddet avec préface de Robert Randau. En réalité le livre est de Robert Randau et paraît bien sous son nom en 1933 avec les illustrations de Louis-Ferdinand Antoni qui a vécu à Alger comme Randau.

- Le Chef des porte-plume (1922) La Ville de cuivre (1923), Diko, frère de la Côte (1929).

- André Demaison (1883-1956) a publié une trentaine de romans, dont Le livre des bêtes qu’on appelle sauvages (1929), premier des quatre volumes de la série ‘La Comédie animale’. Domaine qui intéressait René Maran.

 

133- La Vie des crapauds

- Jean Rostand (1894-1977) fils d’Edmond Rostand et de Rosemonde Gérard, biologiste, écrivain, Académie française en 1959.

- Rémy de Gourmont (1858-1915) journaliste, écrivain (poète, romancier, dramaturge, essayiste). Physique de l’amour, essai sur l’instinct sexuel (1903).

 

N.B. : dans le n°70, du 29 avril, pas de rubrique ‘Livres’.

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Une parodie, étymologiquement, π α ρ α ́ " à côté de " et ω ̓ δ η ́ " chant ".
A partir du bon mot de Valéry Larbaud - " ce vice impuni, la lecture " - Rabearivelo se lance dans une digression autour de l'art de la traduction laquelle serait répréhensible contrairement à la lecture passive et respectueuse du texte. Qui transcrit dans sa langue maternelle s'empare d'un bien immatériel.
Rabearivelo, à travers ce badinage tout de parodie, dessine son autoprotrait de le " passeur de langue " qui met en relation l'imaginaire des langues.

Collection : Presque-Songes
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Premier tapuscrit, 11 feuillets de papier pelure avec quelques ajouts manuscrits. Corrections minimes.

Collection : Capricorne
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Maran, René
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131- Les Hauts-Ponts

Jacques de Lacretelle (1888-1985) : journaliste, écrivain, membre de l’Académie française en 1936. Les Hauts Ponts se déroulent en (1) Sabine (1932) et (2) Les fiançailles (1933) et connaîtront une suite (3) Années d’espérance (1935), (4) La monnaie de plomb (1935).

- pas un mot « qui pèse ou qui pose », allusion à Verlaine : « sans rien en lui qui pèse ou qui pose » (Art poétique).

Mots-clés :

Collection : Le critique
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Dans ce billet d'humeur au sujet du Maroc, sans doute daté de 1925, Rabearivelo dénonce la guerre franco-espagnole menée par Franco et Pétain contre Abd el-Krim et les rebelles marocains du Rif.
“La guerre du Maroc est une honte. La guerre du Maroc est un désastre, comme toutes les guerres du reste sinon plus. Je réprouve tout acte de violence, d’autant plus s’il y a mort d’homme. Je n’arrive pas à excuser l’Occident, lequel, sous prétexte de civiliser, veut s’ériger en maître sur une terre après en avoir tué les propriétaires naturels ou, au moins, acheté à vil prix la conscience".
Il se montre lucide : l'argument invoqué, "ô civilisation" ricane-t-il ! n'est qu'une vaste hypocrisie. Dans un ultime sarcasme, il regrette le manque de franchise de l'Europe, sans quoi tous les peuples asservis par la force des armes aduleraient leur vainqueur : ils ne demanderaient que ça ! Seulement, finassant avec ses principes de Justice et de Droit, l'Europe devient risible aux yeux des colonisés voyant clair dans son jeu. " Une civilisation qui ruse avec ses principes est une civilisation moribonde " constate Rabearivelo à travers cette ébauche d'un Discours sur le colonialisme...
Rabearivelo se rapproche de la diatribe de Rabindranath Tagore lancée à l'Occident ainsi que de la virulente description de son ami René Maran de la situation en Oubangui-Chari. Rabearivelo dessine sa figure " d'intellectuel colonisé " - comme il se définit lui-même dans ses Calepins Bleus. Cela signifie une meilleure acuité sur la situation afin de n'être dupe de personne et n'avoir qu'un rire de dédain à l'endroit des " welches ".

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
Espace Afrique-Caraïbe

Collection : Iconographie
Auteur : Iacovleff
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Portrait assorti d'une dédicace de Rabearivelo, datée du 30 juin 1925.

Mots-clés :

Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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La traduction de Paul Valéry nous apparaît comme une entreprise littéraire de premier ordre : l'atteste la soigneuse mise au propre de ce qui aurait dû être un livre bilingue, co-édition entre deux académiciens ; assurément, une œuvre franco-malgache - d'ailleurs le titre du journal de son ami Malvoisin dans lequel il prit une part active - ainsi que Rabearivelo en caressait l'idée.
Ce projet occupait son esprit ; et pour s'être penché sur le texte, il serait comme tombé de l'autre côté, non plus lisant tel poème, en l’occurrence " La fileuse ", mais le vivant au plus profond de sa chair : depuis sa fenêtre qui ouvre sur Tanananarive, Rabearivelo aperçoit réellement (!) la fileuse, ici incarnée sous l'habit d'une " bien vieille femme " en vis-à-vis de sa " maison blanche "...

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Les pièces de l'entreprise de traduction en malgache de Paul Valéry : des fragments du " Cimetière marin ", des poèmes extraits du recueil Charmes..

Collection : Journal 1955-1962
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Écoles incendiées par les fellaghas (F. 1r.)
Effritement de l'estime dont jouissait le maquis (F. 8r./v., 9v.).
Mention des tortures dans les locaux de la police et de gendarmerie, un témoignage (F. 12r. et suivants).
Souvenir d'un maître qui avait marqué Mouloud Feraoun dans son enfance (F. 14v. - 16r.).
Vote des "pouvoirs spéciaux" le 12 mars 1956 (F. 17r.).
Citation du Journal d'Alger du 19 mars 1956 qui rapporte le déroulement d'un accrochage à Béni-Raten et la version rapportée à Mouloud Feraoun. (F. 17v.-20r.).
Rencontre avec Emmanuel Roblès à Alger (F. 25r.).
Demande collective des insituteurs français de Fort-National à se faire muter en France (F. 26r.).
Notes sur les tortures et le témoignage d'un jeune homme qui a survécu à un interrogatoire dit "poussé" (F. 29r.-30v.).

Collection : Aucune collection
Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Trois poèmes en espagnol dont l'un, en vis à vis d'une traduction en malgache, rappelle les manuscrits de Traduit de la Nuit et Presque-Songes. Même procédé : une ligne tracée entre, comme une frontière linguistique incitant à la transgression, met en scène une écriture bilingue ou bilangue (Cf. la thèse de Claire Riffard). Est-ce une astuce littéraire comme il l'avoue lui-même à propos de ses " traduits du hova ", une affèterie pour aiguiser la curiosité du lectorat ? En tout cas, on ne peut qu'admirer la démarche de JJR, toujours dans l'optique de " donner un sens plus pur au mot de la tribu ", d'aller " voler " dans l'espagnol les merveilles susceptibles d'orner sa langue maternelle.

Collection : La Terre et le sang
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Auteur : Rabearivelo, Jean-Joseph
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Des vers de Frédéric Mistral en provençal et traduits en français moderne. JJR les incorporera dans son article "L'attitude que nous devons avoir face aux nouvelles connaissances" afin d'illustrer son propos : "soun mort li batisseire, / Mais lou temple es basti" ; de même, l'intellectuel œuvre pour la postérité ; la somme de ses connaissances servira les générations futures. JJR inscrit le mouvement d'émancipation malgache dans le régionalisme initiée par les Félibrige : de ses particularismes locaux, devenir français - tel était aussi le propos de la revue des Jeunes de son ami et cadet Jacques Rabemananjara.

Collection : Journal 1955-1962
Auteur : Feraoun, Mouloud
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Les trois folios redigés sont un aveu d'impuissance face aux événements: "Je suis de ces gens compliqués qui ont appris à l’école beaucoup de choses inutiles. Ces inutilités me rendent malade physiquement, de même que mes pareils et tous ensemble nous devenons étrangers à notre terre. Tous ensemble, nous sommes une poignée peut-être. Pour d’autres, il n’y a rien de compliqué." (F. 2v.)
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