[1556c_TJI_Denise] 161 Vostre personne heureuse d’estre née

Présentation générale du poème

Titre de la pièceEPISTRE D’EQUIVOQUES PRESENTEE AU ROY LE JOURS DES ESTRINES ET
premier jour de l’An, par Françoys Habert de Berry Pœte du Roy.

Incipit non moderniséVostre personne heureuse d’estre née

Les pages

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3 Fichier(s)

Présentation de l'exemplaire

Formatin-16

Imprimeur-libraireRigaud, Benoît

Date1556

Lien vers la notice du catalogue de la bibliothèque où est conservé l'exemplairehttp://data.onb.ac.at/rec/AC10385967

Type de numérisationNumérisation totale

Transcription du poème

Texte

Vostre personne heureuse d’estre née

Souverain Roy, ce jour soit estrenée
Par vostre Habert, qui benissant va l’heur
De voir un Roy de si haulte valeur
Que vous duquel la vie pure & monde
Passe en grandeur tous les Roys de ce monde
{H7r}Le tout puissant façe que point n’empire
Vostre santé, en vous donnant l’empire
De l’univers, & voz membres s’entens
Maintien royal, puissent vivre cent ans,
Et moy ausi, affin qu’on puisse lire
En mes escrits non d’Orphée la lyre
Ne songes Grecz mais voz tant hardis gestes
Plus copieux que les loix de Digestes.
Autant qu’on voit d’Abeilles par-my l’An,
Et qu’il y à de fleurs depuis Milan
Jusqu’a Paris, alors que de verdure
Sont arbrisseaux vestus quand le ver dure
Autant qu’on faict de fer trenchant a vienne,
En cest an cy autant d’heur vous advienne
Roy triumphant, & croisse vostre arroy
Hault, exellant, & convenable à Roy
Tel’ comme vous, qui second n’avez point
Par les vertus, dont le zele vous poingt,
Dont vous aurez par un divin merite
Les haults thresors du Ciel dont l’ame herite
Vive avec vous vostre digne Espousée
Royne sans per, tant prudente & posée.
Vive le sang Royal tant fleurissant
Qui est le fruict de ceste fleur yssant,
Fleur nette, pure, illustre, & de hault pris
Qui aux vertus tousjours plaisir à pris.
Soit vostre corps tant l’Hyver qu’en Esté
{H7v}Aussi dispos qu’il à tousjours esté
Par-cy devant, que vostre force visve
Autant ou plus que le preux Nestor vive
Au grand proffit & soulas des Humains
Qui des ennuys en la france ont eu maints,
Vous suppliant Roy magnanime & fort
Roy excellant qu’en crainte j’ayme fort,
De m’estrener ce premier jour si bien
Qu’avoir de vous je puisse quelque bien
Pour vous suyvir, & avec humble envie
Vous venerer tant que seray en vie.
Tandis je prie le seul Dieu qu’il vous garde
Bien longuement dessoubs sa saincte garde.
FIN.

Forme poétiqueÉpître

Emplacement du poème

Rang dans le recueiln° 161

FoliotationH7r, H7v, H8r

Présentation typo-iconographiqueBandeau avant le titre sur le folio H7r.

Informations sur la notice

Contributeur(s)Réach-Ngô, Anne

ÉditeurÉquipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle)

Mentions légales

Fiche : Équipe Joyeuses inventions ; EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l’Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR)
Image(s) : Rechteinhaber : Österreichische Nationalbibliothek

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Notice créée par Équipe Joyeuses Inventions Notice créée le 23/06/2017 Dernière modification le 04/11/2021