- L’édition de la correspondance de Gaspard Monge en quelques dates
- Chronologie biographique de Gaspard Monge (1746-1818)
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153. Monge à Bonaparte
Auteurs : Monge, Gaspard
Transcription & Analyse
Transcription linéaire de tout le contenu
Rome, le 25 ventôse de l'an VI de l'ère républicaine
Mon cher général,
J'ai reçu votre lettre du 15[1] et l'arrêté du Directoire du même jour sur l'embarquement de Civitavecchia[2] ; je m'occupe avec zèle des objets que vous m'y recommandez particulièrement.[3]
Je vais sur-le-champ me transporter à la Propagande, où je ferai démonter et encaisser trois presses, avec tous les ustensiles et les matières nécessaires à leur service. Toutes les caisses qui composeront chaque assortiment seront numérotées des mêmes numéros, 1, ou 2, ou 3, afin qu'on puisse donner à chacun d'eux des destinations différentes. J'y ferai joindre ce qui sera nécessaire en caractères latins, arabes et syriaques, en sorte que chaque presse aura tout ce qu'il lui faudra pour être employée seule dans les quatre langues.[4] L'embarquement de ces objets se fera sans donner lieu à aucun soupçon.[5]
J'espère que j'aurai quelques protes, mais je ne crois pas que je puisse en trouver cinq ou six, comme vous me le demandez. Je fais chercher des interprètes, et l'on doit m'en indiquer aujourd'hui. Par le premier courrier, je vous rendrai compte de ce que j'aurai pu faire, afin que, si cela ne suffisait pas, vous puissiez compléter le nombre à Marseille, ou ailleurs, autant que le secret pourrait le permettre.[6]
Je n'espère trouver ici ni cartes, ni renseignements : ainsi il est nécessaire que vous fassiez recueillir à Paris plusieurs exemplaires de chacun des ouvrages que nous avions à Passeriano, et d'autres encore s'il en existe.[7] Le citoyen Sulkowski[8] doit en avoir la liste.
Suivant vos désirs, j'ai sondé les dispositions de Haller[9]. Il a d'abord cru qu'il était question du ministère des finances, et ensuite qu'il s'agissait de vous suivre en Angleterre.[10] Il était alors affligé de la nouvelle qu'il venait de recevoir de la bataille de Berne[11] ; il a résisté et il vient, enfin, de m'envoyer son refus absolu par la lettre que je vous fais passer.
J'ai eu quelques conférences avec le général Masséna, qui m'a dit avoir donné des ordres pour l'exécution de l'arrêté, et qui doit rendre compte aujourd'hui de ce qu'il a fait. La position dans laquelle se trouve ce général doit le gêner pour l'exécution de ces ordres ; je ne connais pas en particulier assez bien toutes les circonstances de cette position pour vous en parler, et je pourrais me tromper ; mais il me semble que le général Berthier aurait été à portée de faire tout beaucoup mieux.[12]
Vous voulez absolument, mon cher général, qu'à mon âge je coure les aventures. Si j'étais plus jeune,[13] aucune proposition ne m'aurait été plus agréable que celle de servir sous vos ordres et de contribuer, de tous mes faibles moyens, au bien que vous voulez faire à notre patrie et au monde entier [14]; mais je n'ai plus l'activité nécessaire ; mais je suis nécessaire à Paris pour un objet que je puis bien faire et qu'un autre ne fera pas[15] ; mais je laisserais à Paris une femme qui n'est plus jeune, qui sera seule, que je n'ai pas le droit de rendre malheureuse et pour laquelle l'espérance qui fait supporter tant de maux n'aura plus de charmes.[16] Laissez-moi parmi les mortels admirer vos talents, apprécier vos services et chanter votre gloire. Salut et respect.
Monge
[2] Nomination de la commission pour l’armement de côtes de la Méditerranée lors de la séance du 15 ventôse an VI [5 mars 1798]. Cela n’est pas cité au procès-verbal. Veiller à la bonne organisation de l’embarquement de Civitavecchia est une tâche qui est confié non seulement à Monge mais aussi à ces deux collègues commissaires de la République à Rome. Sur l’embarquement de Civitavecchia voir les lettres n°155, 157, 158, 160, 166.
[3] Comme il en rend compte dans la suite de la lettre, Monge continue les préparatifs du départ pour l’Égypte, commencés dès Passeriano en septembre 1797 (voir infra). Il se charge de l’imprimerie qui doit disposer de caractères orientaux, de trouver des interprètes et des cartes. Voir les lettres n° 155, 156, 157, 159, 165 et 166.
[4] Monge sait très bien ce qui est disponible en Italie afin de constituer une imprimerie. Il a cherché tout spécialement les meilleurs poinçons des caractères orientaux lors de sa première mission en Italie. Voir les lettres n°86, 88, 109, 114, 133 et 134.
[5] L’expédition d’Égypte est préparée dans le plus grand secret. Ainsi Monge ne dit pas un mot à sa femme de sa mission relative à l’expédition. Voir les lettres n°154, 156, 157, 163, 164, 171 et 177.
[6] Bonaparte suit donc le conseille de Monge. Il écrit à Talleyrand, le 6 germinal an VI [26 mars 1798] afin que le ministre des relations extérieures donne l’ordre aux orientalistes Raige et Belleteste ainsi qu’aux trois meilleurs élèves de l’école des langues orientales Jaubert, Chézy et Laporte de se rendre à Toulon pour attendre des ordres ultérieurs. (2347, CGNB). Sur la difficulté de trouver des interprètes voir les lettres n°155, 157, 159.
[7] À partir de la fin août 1797, lors des négociations qui aboutissent au traité de Campo Formio, Monge et Berthollet rejoignent Bonaparte au quartier général de Passériano. Ensemble ils commencent à élaborer le projet d’une expédition en Égypte. Voir les lettres n°119 et131. Le 15 ventôse an V [5 Mars1798], le projet est adopté par le Directoire.
[10] L’idée d’une expédition militaire en Angleterre menée par Bonaparte sert de couverture à l’expédition d’Égypte.
[12] André MASSÉNA (1758-1817) remplace Berthier au commandement de Rome après que ce dernier soit entré dans la ville le 22 pluviôse an VI [10 février 1798]. Cela provoque une insurrection de l’armée de Rome. Voir les lettres n°150, 151, 152, 155, 161, 162 et 163. Masséna a dû recevoir comme Monge la lettre que Bonaparte lui a adressée le 15 ventôse an VI [5 mars 1798] : « Vous trouverez ci-joint, mon cher général, un arrêté que le Directoire exécutif me charge de vous faire passer. Comme il attache beaucoup d’intérêt à son exécution qui tient à l’ensemble de la grande expédition, il ne doute point que vous mettrez à l’exécuter. Il voudrait surtout que vous gardiez le plus grand secret tant sur les lieux où les troupes doivent ce rendre que sur le détail de l’embarquement. » (2324, CGNB). Voir la lettre n°155. Monge a déjà collaboré avec Berthier au cours de sa première mission en Italie. En octobre 1797, Monge et Berthier rentrent ensemble d’Italie. Ils sont chargés par Bonaparte de porter au Directoire le traité de paix de Campo Formio. Bonaparte a aussi un jugement favorable sur Berthier. Dans une lettre du 27 Thermidor an IV [14 août 1796], il le décrit au Directoire « Talents activité, courage, caractère ; tout pour lui. » (856, CGNB). De Paris le 25 pluviôse an 6 [13 février 1798], Catherine évoque la préférence de Monge pour Berthier : « Le général Masséna, est parti d’ici il y a 4 jours pour aller prendre le commandement de l’armée à Rome ; il faudra faire connaissance avec le nouveau venu, avant de pouvoir s’apprécier l’un l’autre il faut se connaître ; il eut été plus agréable pour toi d’avoir celui que tu connais. »
[13] Les arguments que Monge expose à Bonaparte sont précisément ceux que Catherine lui donne pour le dissuader de s’embarquer : son âge, la nature aventureuse du projet, la défense de l’École polytechnique et sa famille. Voir les lettres n°164, 176, 177 et 182. Catherine lui fait plus tard le reproche de ne pas avoir été assez convainquant sans cesser de souligner « le faible » de Monge pour ce projet. Elle écrit une lettre dont elle envoie quatre versions du 17 au 30 germinal an VI [ du 6 au 19 avril 1798]. La lettre du 17 germinal n’est pas conservée dans le fonds Monge et n’a pas été retrouvée : « Je reprends la plume, mon cher bon ami, pour te parler sérieusement du grand voyage auquel ont veut t’admettre malgré les deux lettres que tu as écrites pour t’en dispenser, apparemment que tu laisses entrevoir un peu de faible, d’après lequel on suppose qu’il sera facile de réduire tes raisons à zéro, car, on dit toujours que tu en seras. Je ne sais celles qui pourraient te déterminer à être de cette expédition, qui, je suis persuadée sera brillante parce que je la suppose bien combinée, d’après la confiance que j’ai dans la sagesse de ceux qui l’ont conçue ; je vais tacher de les détruire, d’abord sous le rapport politique, après cela j’entrerais dans celui de tes affections et les nôtres, si tu ne te rends pas. Je n’aurais au moins rien à me reprocher sur le chagrin et les malheurs que tu me causeras ainsi qu’à tes enfants qui sont absolument de mon avis, tes gendres méritent bien que tu prennes en considération leurs observations, tu leur dois ces égards. L’amitié et l’estime que tu as pour eux t’en font un devoir, malgré moi j’allais m’étendre sur les raisons particulières, qui ont toujours eu sur toi tout l’empire qu’on doit en attendre d’une âme comme la tienne, mais qui n’ont eu aucun effet tant que ton pays a été en danger, j’espère qu’elles en auront aujourd’hui que ces dangers n’existent plus, et que tu peux sans crainte te livrer à tes affections particulières, avec d’autant plus de raison que tu as contribué pour ton compte à consolider le bonheur et la gloire de ton pays […]. [ …] examinons à présent ton intérêt particulier ta réputation est faite, elle est même brillante, tu n’as pas de fils à pourvoir, tes deux filles sont mariées suivant leur cœur et nos désirs, tu as 50 ans, il te reste encore ainsi qu’à moi quelques années à passer toujours en attendant les infirmités. Crois-moi ne va pas les chercher si loin. » De Paris le 30 germinal elle envoie en plus du quatrième exemplaire, une nouvelle lettre dans laquelle elle insiste sur l’envie irrésistible et le plaisir de Monge de suivre le jeune général dans une telle expédition : « Je passe ma vie à t’écrire, mon cher bon ami, depuis que je sais que tu dois être du grand voyage, encore si je pouvais t’engager à revenir, et te prouver qu’il y a plus de faible dans ta conduite à cet égard que de désir non pas d’être utile parce que tu l’as toujours mais au moins tu sais bien que quand tu n’irais pas à cette expédition elle ne réussirait pas moins bien ; reviens donc tu as assez fait pour ton compte pour la république, les dangers sont passés ; […] le C.[itoyen] Fourrier [instituteur de l’École] te dira combien tu me causes de chagrin, et combien ta présence est nécessaire ici, comment as tu pu te décider à quitter peut être pour toujours ta famille. Je ne te parle pas de moi particulièrement, je sais qu’à mon âge on [n’] inspire plus grand intérêt, malheureusement, mes affections pour toi n’ont pas vieilli avec ma personne, mais tes enfants, tes gendres que tu aimes, tes parents à qui tu es cher, tu fais tous ces sacrifices à un individu qui est jeune, qui est fait pour faire de grande chose, qui réussira parce qu’il le veut. Toi qui as 52 ans, qui a une réputation brillante, une existence que je croyais heureuse, parce que tu me le disais, tu vas courir tous les hasards ensemble, cela est bon pour des jeunes gens qui débutent dans la carrière, récapitule tout ce que tu as fait depuis 89. Quel oubli total de toi même de ta famille, quelle existence malheureuse pour elle te voyant exposé à tant de dangers, je me flattais que quand la république serait hors de danger tu reprendrais tes occupations douces, tes habitudes charmantes qui faisaient notre bonheur, point du tout, voilà un nouveau levier qui vous fait mouvoir sans que vous vous en doutiez auquel vous sacrifiez tous. Je suis convaincue que le fond de votre âme n’est pas sans reproche, même sur votre faiblesse, il faut être ferme dans ces volontés, et ne pas se laisser diriger comme cela ; voilà de beaux philosophes ! » Voir la lettre n°177.
[14] Monge exprime à de nombreuses reprises la nature grandiose et prestigieuse de l’expédition en faisant transparaître son enthousiasme et cela dès Passeriano. Voir les lettres n°131, 163, 171, 174, 176, 184 et 187.
[15] Monge a quitté la direction de l’École polytechnique (voir les lettres n°127, 145 et 146) pour accomplir sa double mission à Rome : la fondation de la République romaine et la préparation de l’expédition d’Égypte. Déjà lors de sa précédente mission en Italie en 1796 et 1797, l’École a dû faire face à de puissantes attaques (voir les lettres n°17, 43, 77 et 95.) Monge ne cesse jamais de se préoccuper activement de l’École voir les lettres n°3, 15, 84, 87, 103, 95, 132, 153, 156, 167, 168, 169, 170, 172, 175 et 185.
[16] Lors de cette deuxième mission, Monge est très préoccupé par sa femme Catherine HUART (1748-1847). Voir les lettres n°151, 163, 173, 176, 181 et 182. Elle exprime dès le début de la mission de Monge de l’anxiété et de la tristesse. Voir la lettre n°152. Le départ possible de Monge pour une expédition lointaine intensifie ses sentiments. Voir la lettre n°182. Bonaparte ne néglige pas la préoccupation de Monge à ce sujet. Voir les lettres n°167 et 168.
Relations entre les documents
Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI
Ce document a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme :119. Monge à sa femme Catherine Huart
Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
Ce document a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme :163. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
171. Monge à sa femme Catherine Huart
174. Monge au Directoire
176. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
184. Monge à Bonaparte
Collection 1798-1799 : Le voyage de Civitavecchia à Malte. l'expédition d'Égypte et le retour en France. Prairial an VI – nivôse an VIII
Ce document a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme :187. Monge à sa femme Catherine Huart
Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
Ce document a pour thème CSA- Fondation République romaine comme :151. Monge à sa femme Catherine Huart
152. Monge à sa femme Catherine Huart
155. Monge à Bonaparte
161. Monge à sa femme Catherine Huart
162. Les commissaires au Directoire
163. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
Ce document a pour thème Couple Monge comme :
164. Monge à sa femme Catherine Huart
176. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
177. Monge à sa femme Catherine Huart
182. Monge à sa femme Catherine Huart
151. Monge à sa femme Catherine Huart
163. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
173. Monge à sa fille Émilie Monge
152. Monge à sa femme Catherine Huart
181. Monge à sa femme Catherine Huart
Collection 1795-1796 : Les débuts de l’École polytechnique. Fin de la Convention et premiers mois du Directoire. Thermidor an III - pluviôse an IV
Ce document a pour thème École polytechnique comme :3. Monge à son gendre Nicolas-Joseph Marey
Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI
Ce document a pour thème École polytechnique comme :15. Les commissaires au ministre des relations extérieures
84. Monge à sa femme, Catherine Huart
Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
Ce document a pour thème École polytechnique comme :153. Monge à Bonaparte
Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI
Ce document a pour thème École polytechnique comme :87. Monge au Conseil de l'École polytechnique
103. Les Commissaires au ministre des relations extérieures
95. Monge à sa femme Catherine Huart
132. Monge à sa femme Catherine Huart
Collection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
Ce document a pour thème École polytechnique comme :156. Monge à sa femme Catherine Huart
167. Monge à sa femme Catherine Huart
168. Monge à sa femme Catherine Huart
169. Monge à Guyton de Morveau
170. Monge à Hachette
172. Monge à Guyton
175. Monge à Guyton de Morveau
185. Monge à Guyton de Morveau
Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI
131. Monge à sa femme Catherine Huart a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce documentCollection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
156. Monge à sa femme Catherine Huart a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce document157. Monge à Bonaparte a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce document
158. Monge à Bonaparte a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce document
160. Monge à sa femme Catherine Huart
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166. Monge à Bonaparte a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce document
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177. Monge à sa femme Catherine Huart a pour thème Campagne militaire (Egypte) comme ce document
150. Monge à sa femme Catherine Huart
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154. Monge à sa femme Catherine Huart
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168. Monge à sa femme Catherine Huart
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Collection 1798-1799 : Le voyage de Civitavecchia à Malte. l'expédition d'Égypte et le retour en France. Prairial an VI – nivôse an VIII
198. Monge à sa fille Louise Monge a pour thème Couple Monge comme ce documentCollection 1798 : Seconde mission en Italie Institution de la République romaine et préparation de l’expédition d’Égypte Pluviôse – prairial an VI
167. Monge à sa femme Catherine Huarta pour thème Vie familiale comme ce document
153. Monge à Bonaparte a pour thème École polytechnique comme ce document