Lettre de Jules Albert Funck à Émile Zola du 19 janvier 1898
Correspondance
Auteur(s) : Funck, Jules Albert
Transcription
Texte de la lettreLisbonne, le 19 Janvier 1898
Monsieur
Emile Zola
Paris
Très honoré Monsieur,
Permettez-moi, mon cher monsieur, de vous exprimer l’expression de ma profonde admiration pour manière d’agir vis-à-vis des hommes, qui n’effrayant pas de nouveaux crimes, seulement pour cacher à l’étranger une situation qui est plus pir que celle de [illisible] et qui sera découverte malgré touts les efforts du coté de ces «patriots».
Permettez-moi donc de vous féliciter pour la grande tâche que vous avez bien voulu accomplir pour sauver un brave soldat qui probablement est innocent, et pour accuser Esterhazy.
Avec grand sympathie je viens d’apprendre avec quel courage vous avez protester contre l’ignominie du syndicat [?] Billot & Cie qui veulent empecher la verité.
Mais croyez-moi, mon cher monsieur, la vérité triomphera. Je voulais donc de tout mon cœur que notre grand Dieu voudrais vous diriger dans cette terrible et dangereuse campagne.
Dieu et tous ceux qui estiment la vérité seront avec vous.
Si je pourrais vous être utile à Lisbonne, par exemple, en commissionant aux journaux du pays une lettre très important, que vous voudriez m’adresser concernant l’affaire Dreyfus - Esterhazy, je serais à votre entière disposition.
Ayant beaucoup de journalistes portugais comme amis, il [illisible] serait très agréable de pouvoir [illisible] innocence de M. Dreyfus.
Veuillez, agréer, mon [illisible] Monsieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée
Jules Albert Funck
Journaliste
Rua de São Julião 101
Monsieur
Emile Zola
Paris
Très honoré Monsieur,
Permettez-moi, mon cher monsieur, de vous exprimer l’expression de ma profonde admiration pour manière d’agir vis-à-vis des hommes, qui n’effrayant pas de nouveaux crimes, seulement pour cacher à l’étranger une situation qui est plus pir que celle de [illisible] et qui sera découverte malgré touts les efforts du coté de ces «patriots».
Permettez-moi donc de vous féliciter pour la grande tâche que vous avez bien voulu accomplir pour sauver un brave soldat qui probablement est innocent, et pour accuser Esterhazy.
Avec grand sympathie je viens d’apprendre avec quel courage vous avez protester contre l’ignominie du syndicat [?] Billot & Cie qui veulent empecher la verité.
Mais croyez-moi, mon cher monsieur, la vérité triomphera. Je voulais donc de tout mon cœur que notre grand Dieu voudrais vous diriger dans cette terrible et dangereuse campagne.
Dieu et tous ceux qui estiment la vérité seront avec vous.
Si je pourrais vous être utile à Lisbonne, par exemple, en commissionant aux journaux du pays une lettre très important, que vous voudriez m’adresser concernant l’affaire Dreyfus - Esterhazy, je serais à votre entière disposition.
Ayant beaucoup de journalistes portugais comme amis, il [illisible] serait très agréable de pouvoir [illisible] innocence de M. Dreyfus.
Veuillez, agréer, mon [illisible] Monsieur, l’assurance de ma considération la plus distinguée
Jules Albert Funck
Journaliste
Rua de São Julião 101
Relations
Ce document n'a pas de relation indiquée avec un autre document du projet.
Exporter cette fiche
atom, dcmes-xml, json, omeka-xml
Exporter en PDF les métadonnnéesExporter en PDF les métadonnées et les 2 images