Lettre de Carlos Moreira da Silva à Émile Zola du 16 février 1898
Correspondance
Auteur(s) : Silva, Carlos Moreira da
Transcription
Texte de la lettreGrand Maitre
Lisboa 16-2-98
A cette heure sublime de la Civilisation et au même temps de la décadence d’un siècle, qui s’ecroule, lorsque vous donnez au monde l’exemple noble, l’exemple d’homme qui ne repose sur les lauriers de la Gloire, ni se laisse efféminer avec coussins voluptueuse de l’Opulence, sait e peut encore donner l’exemple viril, un exemple qui ne s’éteint jamais, qui rappele les braises les plus lapidaires des romains glorieux, les premiers amis de la Justice ; moi, isolé dans ma conviction stoique et independante, sans vouloir examiner l’opinion des Vaincus ou des Vainqueurs, je vous félicite et vous embrasse, Maitre, tantôt qui vous serez vainqueur ou vaincu.
Lisboa 16-2-98
A cette heure sublime de la Civilisation et au même temps de la décadence d’un siècle, qui s’ecroule, lorsque vous donnez au monde l’exemple noble, l’exemple d’homme qui ne repose sur les lauriers de la Gloire, ni se laisse efféminer avec coussins voluptueuse de l’Opulence, sait e peut encore donner l’exemple viril, un exemple qui ne s’éteint jamais, qui rappele les braises les plus lapidaires des romains glorieux, les premiers amis de la Justice ; moi, isolé dans ma conviction stoique et independante, sans vouloir examiner l’opinion des Vaincus ou des Vainqueurs, je vous félicite et vous embrasse, Maitre, tantôt qui vous serez vainqueur ou vaincu.
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