Sur la retraite des instituteurs des écoles du Familistère. Godin explique à l'inspecteur d'académie qu'un instituteur de l'instruction publique jouit de ses droits à la retraite quelle que soit la commune où il exerce, mais qu'au Familistère, un instituteur ne peut jouir de ses droits à la retraite qu'à la condition d'y remplir sa fonction jusqu'à l'âge de la retraite. C'est pourquoi, ajoute Godin, il a été invité à faire une demande de déclaration publique pour ses écoles sous le ministère de Jules Simon, afin qu'elles jouissent des avantages attachés à l'instruction publique.

Godin annonce à l'inspecteur d'académie qu'il s'est entendu avec le couple Bailly, instituteurs à Montigny-Carotte pour leur entrée dans les écoles du Familistère. Il lui demande d'accorder le congé demandé par monsieur Bailly. Sur la commission pour les concours du canton de Guise, que préside Godin : Godin désire connaître les noms des délégués instituteurs adjoints à la commission ; il souhaite obtenir des indications sur les récompenses à distribuer dans les concours ; il souhaite également savoir si l'administration fera les invitations aux communes pour les concours cantonaux.

Godin informe l’inspecteur qu’il ne peut employer Alfred Génier qui n’a pas les compétences requises pour son industrie. Il ajoute que des capacités pour la comptabilité ou la correspondance industrielle pourraient lui être utiles, mais que Génier ne semble pas les avoir.