Godin regrette qu'une longue absence ne lui a pas permis de répondre plus tôt à la lettre de Mouton du 10 août 1849, qui laisse espérer le commencement de relations d'affaires. Il rassure Mouton en lui précisant que les produits Godin-Lemaire n'entrent pas en concurrence avec les articles de poêlerie qu'il évoque. Sur la remise de prix demandée par Mouton : Godin vend à tous ses clients au prix du tarif, mais est prêt à lui accorder une remise de 6 %. Il précise que les marchandises parviendront à Mouton dans un délai de 8 jours à raison de 8,50 F les 100 kg, qu'il préfère lui expédier directement les produits sans passer par Paris et qu'il ne fait pas payer de frais d'emballage. Godin remercie Mouton pour les renseignements communiqués.

Godin répond à la demande de Mouton le 3 septembre 1849 d'une remise de prix plus importante que celle accordée : il serait facile d'accorder une remise plus importante en élevant ses prix de 10 ou 15 %, aussi la remise proposée de 6 % doit-elle être considérée comme une faveur ; Godin consent toutefois, pour faciliter le commencement de leurs relations d'affaires, à ajouter à la commande de Mouton une cuisinière qu'il ne paiera qu'après l'avoir vendue. Godin ajoute que Mouton pourra régler les factures deux mois après la date d'expédition et il précise que le transport jusqu'à Paris coûte 4 F les 100 kg.

Godin prend note d'une rectification demandée par Mouton. Il l'avise qu'il émet un mandat de 285,75 F à échéance du 14 janvier 1850. Il lui signale que, conformément aux ordres de Mouton, les marchandises ont été expédiées à Paris.