Godin demande à Émile Bray comment il a utilisé la somme de 200 F qu'il lui a fait remettre, avant de lui demander de passer de nouvelles annonces.

Godin avertit Bray que les employés recherchés par l'association du Familistère doivent non seulement avoir des connaissances et des aptitudes spéciales, mais aussi de réelles qualités de caractère. Il lui indique que l'association a besoin : d'un économe, d'un employé chargé de la correspondance relative à l'approvisionnement de l'usine et du contentieux, et d'un employé chargé de la correspondance industrielle et commerciale. Il précise que ces employés doivent avoir des notions de comptabilité et que leurs appointements seront de 250 à 500 F par mois selon leurs aptitudes.

Godin répond à la lettre de Bray du 5 février 1882 en lui indiquant qu'il veut être parfaitement renseigné sur le candidat de 21 ans à la fonction d'employé à la correspondance industrielle avant de l'autoriser à faire un essai. Il lui demande le prix de la publication pendant un mois d'une annonce dans les journaux mentionnés par Bray, sauf dans le Moniteur de la céramique. Le texte de l'annonce est copié sur le folio 198r : offre d'emploi pour la direction commerciale des débits et magasins de l'association du Familistère, pour un employé chargé du contrôle des comptabilités industrielles, commerciales et sociales et du contentieux, et pour un employé chargé de la correspondance industrielle.

Godin explique à Bray qu'il espérait que la publication pendant un mois d'une annonce dans des journaux serait moins onéreuse, et qu'il doit en réduire le prix. Il envoie un chèque de 220,30 F à Bray et lui donne le détail du coût de l'annonce par journal. Il fait remarquer à Bray que sa liste de journaux ne comprend pas de journaux de commerce et de comptabilité. Il lui demande si Le Commerce de France au 151 quai Voltaire, L'Actualité industrielle et commerciale au 3, rue Rossini, et Le Moniteur commercial au 2 rue du Faubourg-Montmartre, sont des journaux intéressants.