Godin attire l'attention de Martin Nadaud sur une proposition de loi sur la mutualité nationale qu'il compte soumettre à la Chambre des députés. Il expose à Nadaud que les projets actuels sur les caisses de retraite et de secours mutuels « laissent de côté, au point de vue de l'intérêt social, la partie la plus intéressante de la population, celle qui manque de toute ressource et ne peut faire d'économie », il lui envoie les épreuves de la brochure Mutualité nationale et lui demande son aide pour présenter sa proposition de loi à la Chambre.

Sur la mutualité nationale. Godin envoie à Martin Nadaud un nouvel exemplaire de sa brochure Mutualité nationale. À la suite du courrier de Nadaud du 23 mars 1883, Godin le sollicite pour qu'il lui indique les meilleurs moyens pour saisir certains députés de sa proposition de loi. Faute de mieux, écrit Godin, il pourrait envoyer sa brochure au domicile de tous les députés. Il lui signale qu'il devrait se rendre à Paris le 8 mai 1883.

Sur la mutualité nationale. Godin annonce à Nadaud que son imprimeur va lui livrer 50 exemplaires de la brochure Mutualité nationale. Il lui demande de lui communiquer la liste des députés auxquels il remettra la brochure. Godin pense comme Nadaud que la Chambre des députés n'est pas prête à accepter sa proposition ; Godin observe que la conversion de la rente 5 % est pourtant un acte plus grave que celui d'inaugurer l'hérédité de l'État sur les biens délaissés à la mort.