Envoi gratuit d'un précédent numéro du journal Le Devoir égaré par la poste et présente ses excuses. Remerciements pour l'attention portée au journal et aux idées qu'il véhicule.

Envoi de quelques références bibliographiques sur l'éducation en réponse aux questions d'Élisa Ragot-David. Certaines questions attendront le retour de Godin, occupé au Conseil général, au Familistère.

Accuse réception de la lettre de madame Ragot-David du 4 avril 1896 et de sa carte portant des félicitations dont Marie Moret ne comprend pas la raison. Lui envoie la brochure d'Henri Roehrich La mission de la femme et les questions sociales.

Godin informe Élisa Ragot-David qu'elle peut venir visiter le Familistère et que les écoles fonctionnent tous les jours sauf le jeudi après-midi et le dimanche. Il lui indique qu'il se trouvera encore à Guise toute la semaine prochaine mais qu'il partira le 18 août assister à la séance du conseil général de l'Aisne.

Godin informe Élisa Ragot-David qu'en raison de la fête du 15 août, les écoles du Familistère seront fermées le vendredi et le samedi prochains.

Marie Moret remercie Élisa Ragot-David pour sa lettre du 29 décembre 1874 qui fait part de réflexions sur les petits livres de Godin et sur la morale dans la vie civile et politique. Elle informe Élisa Ragot-David que l'administration a obligé de supprimer la mixité dans les écoles du Familistère mais n'a pu empêcher l'ouverture d'une école de filles. Elle lui explique que les âges sont moins divisés et que les professeurs ont plus de peine. Elle indique à Élisa Ragot-David que Godin et elle ont pris beaucoup d'intérêt à la relation de sa visite à l'École rurale de Ry et qu'ils ont lu sa lettre sur l'enseignement par l'attrait dans le Bulletin du mouvement social. Sur l'œuvre de Jouanne. Elle lui transmet les salutations de Godin, sensible à son souvenir et à celui de son mari.

Godin répond à la lettre de Ragot-David du 8 octobre 1881 : à propos de petits livres de Morale universelle à l'usage des écoles du Familistère. Il demande à Ragot-David de lui envoyer 50 exemplaires du volume contenant la première et la deuxième partie. Il lui transmet le souvenir de Marie Moret.