FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Oyon, 9 novembre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin regrette d'être allé à Paris sans avoir pu saluer Oyon. Il trouve une lettre d'Oyon à son retour de voyage. La proposition d'Oyon d'un candidat à l'emploi d'économe arrive donc à point nommé. Un autre candidat vient en effet de renoncer à l'emploi car sa femme se trouve en danger. Godin explique à Oyon combien il est exigeant dans son choix, tout en ne proposant au candidat que 2 400 d'appointements par an en plus de l'honneur d'être administrateur en second du Familistère. Toutefois, bien que la brochure d'Oyon ait attiré l'attention sur le Familistère, Godin ne trouve personne qui veuille y travailler par adhésion à l'œuvre : « Aussi jusqu'ici, je n'y ai guère eu que des mercenaires ne voyant pas au-delà des appointements que je leur compte, et beaucoup plus préoccupés des moyens de les grossir que de s'élever à la hauteur de leur fonction. » À propos de Pagliardini : Godin explique à Oyon que Pagliardini est un partisan actif du Familistère qui suscite la publication d'articles dans la presse anglaise ; il mentionne l'International des 24, 25 et 26 octobre, ainsi qu'un journal de Francfort ; il évoque un article de Darimon dans la Presse qui voit un moyen d'exploitation dans les habitations patronales et leurs moyens d'approvisionnement, alors que selon lui, Oyon et Pagliardini voient dans le patronat bien compris une planche de salut ; il lui signale que Pagliardini a convenu que tout ce que décrit Oyon est la réalité. Il transmet à Oyon les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Auguste Savardan, 9 novembre 1865
Au sujet d'Alphonse Latron. Godin est embarrassé par l'insistance de Savardan à propos de Latron. Il juge qu'il ne peut employer ses capacités à la cuisine alimentaire ou à la charcuterie. Il pense qu'il devrait développer le service alimentaire pour pouvoir l'employer. Il explique que si ceux qui travaillent dans les services du Familistère ne réussissent pas dans leur fonction, ils se retirent sans dommages pour eux car ils sont de la région. Il en irait différemment de Latron. En outre, il faudrait être certain que l'arrivée de Latron permettrait un accroissement des ventes de viandes. Si Latron, qui a exercé le métier de couvreur, travaillait en cette qualité à l'usine, il ne gagnerait que 3 F par jour. Même s'il remplaçait le garçon charcutier actuel, il ne retrouverait pas la position qu'il avait sur les navires. Il explique enfin qu'il doit se conformer aux lois de la concurrence pour la fixation des salaires, et il précise que les femmes employées dans les services du Familistère gagnent 0,15 F par heure.
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