Godin explique à Pouliquen que le Familistère n'est pas le phalanstère, qu'il ne veut pas toutefois méconnaître la part qui en revient à Charles Fourier, mais que la doctrine sur laquelle il repose « a sa base sur le sentiment religieux de la véritable religion de l'humanité qui préside à l'inauguration du culte du Travail en procédant à sa réhabilitation ». Il lui indique que le Familistère aura encore pendant longtemps plus de place pour le dévouement que pour le bonheur. Il remercie Pouliquen pour sa photographie et regrette de ne pouvoir lui offrir la sienne « car je n'ai pas pensé jusqu'ici à me créer ce moyen de souvenir auprès de ceux qui s'intéressent à moi ». Il l'informe qu'il faut, pour venir à Guise, prendre le chemin de fer jusqu'à Saint-Quentin puis prendre une voiture publique jusqu'à Guise.