FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 30 octobre 1865
Sur l'emploi d'économe du Familistère. Godin annonce à Cantagrel qu'il va se rendre à Paris le mercredi suivant pour voir à leur domicile les candidats et qu'ils pourront examiner alors les différents points évoqués par Cantagrel dans ses dernières lettres. Outre Gouffier et Regnault, Godin compte voir Coulon, au 77 rue de Courcelles à Levallois, sur lequel il dispose de bons renseignements. Il fait référence à la lettre de Cantagrel du 23 octobre [du 22 octobre en réalité] à propos de Vuillamy : « Pourquoi M. Vuillami [sic] aurait plus d'intelligence de ce que je cherche à accomplir que ceux qui autour de moi me voient tous les jours à l'œuvre et n'ont jamais pu comprendre ce que dans leur haute sagesse ils considèrent comme des égarements de mon esprit. La grande majorité des hommes ne se conduit que par le courant de l'habitude. Elle n'est pas plus faite pour juger sereinement de la valeur des faits sociaux qu'elle ne l'est pour lire aux astres. Malgré cela, c'est avec ces hommes que je dois marcher et ils ne sont pas toujours les moins propres aux directions ordinaires des choses de la vie, c'est pourquoi je viens de donner à M. Vuillami [sic] la mission de me travailler la ville de Paris afin de m'y préparer pour l'année prochaine des affaires si cela est possible. » Godin poursuit en indiquant à Cantagrel qu'il faudra dans ce cas modifier ou résilier la convention qui les lie. À propos de Jacquet : Godin pense qu'il finira par s'apaiser.
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