Connaissant les bons soins accordés au Devoir par son correspondant à la bibliothèque de Nîmes, Marie Moret envoie les collections des années 1893, 1894 et 1895 du journal dont elle détaille les articles et études publiés. Elle signale que le numéro d'octobre 1893 est son dernier exemplaire et que la dernière page est manquante. Si cela lui est possible, elle s'engage à envoyer à la bibliothèque la collection complète du Devoir depuis sa fondation en 1878, dont il ne reste qu'un nombre restreint et irrégulier d'exemplaires. Elle se propose également d'envoyer Solutions sociales, Le gouvernement et La République du travail si la bibliothèque ne les possède pas déjà.

Marie Moret retourne à Louis-Victor Colin le duplicata du titre d'Auguste Fabre signé et transmet les remerciements de ce dernier pour l'avoir laissé garder le titre original portant la signature authentique de trois administrateurs-gérants, utile lors des démonstrations en conférence.

Marie Moret répond à la lettre de monsieur L. Soria datée du 3 octobre 1899 : les renseignements demandés ont trait à la complétion de collections suivies et reliées [du journal Le Devoir] ; le rapport annuel de la Société du Familistère sera publié dans le numéro de novembre 1899 du Devoir.

Marie Moret retourne à la banque des reçus signés et en forme, annonce l'envoi d'un chèque de 300 F à Jules Pascaly à Paris et demande l'envoi de 2 000 F en billets de banque.

Annonce l'envoi d'un chèque de 408 F à monsieur Chastanier à Nîmes.

Marie Moret envoie un chèque de 408 F en règlement des factures de l'imprimerie datées des 5 août et 2 septembre 1899.

À propos de la lettre de Juliette Cros parvenue à temps à Marie Moret pour qu'elle puisse prévenir Jules Prudhommeaux qu'Auguste Fabre ne serait pas à Nîmes à son arrivée. Juliette Cros malade à son retour du Familistère, Marie Moret espère que la température l'aidera à s'en remettre. Sur le mauvais temps à Guise qui ne change pas la date de départ de la famille Moret-Dallet pour Nîmes, prévu début novembre 1899. À propos de la découverte d'Emanuel Swedenborg par Juliette Cros : Marie Moret est persuadée que Juliette Cros sera de plus en plus sensible aux écrits de cet homme « insondable ».