Godin fait part au rédacteur du journal du mauvais état des routes dans la région de Guise. Il expose que ce serait une grave erreur d'abandonner les études sur la création de voies de chemins de fer dans l'Aisne initiées par le préfet et le conseil général en raison des projets de transport par locomotives routières. Il explique que ce dernier mode de transport n'est pas encore en état de fonctionner de manière efficace, parce que la boue et la poussière des chemins altèrent les organes de la machine et aussi parce que la règlementation fait obstacle à son développement, que redoute l'administration des ponts et chaussées. Il pense que les locomotives routières sont adaptées aux transports de courte distance, tandis que le chemin de fer reste nécessaire pour le transport rapide sur de longues distances. Godin souhaite qu'on ne fasse pas croire à l'opinion publique que les locomotives routières pourraient remplacer le chemin de fer.