Demande la fourniture de papier à lettre dit papier pelure aussi mince mais de meilleure qualité que celui de la maison Laroche-Joubert que son papetier local lui procurait jusqu'ici : « sur lequel on puisse écrire sans que l'encre soit bue, et que l'on puisse aussi facilement passer au (sic) copie de lettres que la feuille même sur laquelle j'écris ceci ».

Marie Moret remercie Massoulard pour les statuts de la société coopérative d'Angoulême et lui donne des nouvelles du Familistère : inventaire, adoption des carnets, économat, emploi pour Jules Pascaly, rédaction des statuts. Son appartement a été vidé et une nouvelle famille s'y est installée. Elle lui demande de ses nouvelles et évoque l'enterrement de sa nièce Lilie.

La copie manuscrite reproduit le texte d'une carte postale de Marie Moret à Luigi Giudice remerciant ce dernier de lui avoir envoyé un numéro du journal Il Caffaro dans lequel est évoquée la visite de Luigi Luzzatti au Familistère. Le texte de la carte est suivi de la reproduction manuscrite de l'article du journal Il Caffaro des 6 et 7 novembre 1898 : le 5 novembre 1898, Luigi Luzzatti prononce un discours au Congrès des banques populaires et des syndicats agricoles d'Angoulême, dans lequel il relate ses visites au Familistère de Guise et à la papeterie coopérative Laroche-Joubert d'Angoulême.