FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


Votre recherche dans le corpus : 3 résultats dans 19443 notices du site.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0025v_H.jpg
Marie Moret absorbée par son travail sur la reconstitution de la vie de Godin entre 1853 et 1856, notamment les expériences socialistes aux États-Unis. Demande à Buridant des nouvelles de monsieur Pierquet, un des derniers européens survivants ayant participé à la colonie fondée par Victor Considerant, et s'il vit toujours dans les mansardes n° 3 et 4 du pavillon central du Familistère. Décompte des exemplaires du numéro de novembre 1897 du Devoir : Buridant en a reçu 328, servi 282 aux inscrits du registre, mis 22 de côté pour les collections et 3 pour messieurs Roi, Daux et Dequenne : il devrait lui en rester 21. Besoin d'un fonds de 15 exemplaires pour chaque numéro, en plus des 22 pour les collections. Refuse de donner les adresses demandées par monsieur Roi. Souhaite qu'Élise Pré trouve rapidement un travail. Sur les 11 000 fourneaux de différence avec la production de l'an dernier de l'usine : « il était temps qu'une main ferme prît le gouvernail. » Accuse réception du roman En famille et d'une lettre d'Hector Malot. Demande quand auront lieu les prochaines élections municipales de Guise. Buridant souffre de maux d'estomac : Marie Moret lui conseille de surveiller son régime alimentaire.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-059_0031_H.jpg
Sur le travail de Marie Moret sur les expériences socialistes aux États-Unis : « Durant chaque matinée, j'ai l'air d'être ici [Nîmes] à travailler ; en réalité, je remonte le cours du temps et suis là-bas aux États-Unis […]. Je suis à Réunion aussi. » Marie Moret se fait « commissionnaire » du souvenir de Brisbane, Cantagrel, Considérant ou Godin : « "Faites donc passer un souvenir de nous à notre bon ami Pierquet". » Transmet les vœux de bonne santé de la famille Moret-Dallet et de Fabre.

Auteur : Moret, Marie (1840-1908)
M0787_1999-09-060_0144_H.jpg
À propos des essais phalanstériens aux États-Unis. Marie Moret fait part à Jules Prudhommeaux de la lettre du professeur Espinas, qui a consulté Le Devoir au Musée social, souscrit un abonnement au journal pour 1899 et demande les numéros de l'année 1898 dans lesquels se trouvent l'historique de la propagande fouriériste aux États-Unis. Marie Moret juge que l'essai de la North American Phalanx, décrit dans le livre de John Humphrey Noyes, a inspiré Victor Considerant pour sa tentative du Texas, et que « de la série des tentatives américaines couronnée par celle du Texas, Godin tira des enseignements précieux. » Elle indique que la publication dans Le Devoir de la tentative du Texas, pour être exacte et instructive, prendra trois ans à raison de douze chapitres par an. Ce délai de publication ne permettra pas de satisfaire la curiosité de personnes comme Espinas, regrette Marie Moret, aussi écrit-t-elle à Jules Prudhommeaux qu'elle serait heureuse qu'il s'empare du sujet dans son étude et qu'elle pourrait lui communiquer les chapitres en préparation de l'historique du Texas ; elle aurait « la satisfaction de voir mettre sous leur vrai jour, le plus tôt possible, une somme d'idées qui me sont très chères. » Dans le post-scriptum, elle informe Jules Prudhommeaux que la conférence d'Auguste Fabre à Paris aura lieu le 7 février 1899 sous la présidence de Waldeck-Rousseau et que Juliette Cros arrive le lendemain à Nîmes ; elle transmet son souvenir à la sœur de Jules Prudhommeaux.
Formats de sortie

atom, dcmes-xml, json, omeka-xml, rss2