Réponse à la lettre de madame Dubos-Foy du 10 janvier 1896 contenant un mandat de 10 F pour réabonnement au journal Le Devoir. Remerciements pour l'expression de sympathie de madame Dubos-Foy à l'égard du Devoir : « Mes lecteurs sont en très petit nombre, bien qu'il s'en trouve jusqu'en Amérique, et leur sympathie m'est très précieuse ». Sur le spiritisme : madame Dubos-Foy n'a pu obtenir de communication avec l'esprit de ses disparus et demande à Marie Moret si elle communique en esprit avec Godin : « Ce ne sont pas des communications telles que celles décrites communément dans beaucoup de livres spirites, que j'ai avec mon mari. » Marie Moret se trouve en union spirituelle avec Godin quand son travail sur les « Documents pour une biographie complète de Jean-Baptiste André Godin » la « reporte toute entière et du fond du cœur aux pensées et aux sentiments qui animaient mon mari ». Mais, ils se trouvent séparés lorsque leurs occupations sont différentes, comme ils l'étaient pendant la vie matérielle de Godin : « La pensée fait la présence, et la tendresse fait l'union ».