Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin sollicite d'Eugène de Robespierre des renseignements relatifs à l'extraction houillère en Côte-d'Or sur la recommandation de Moreau, son collègue de l'Assemblée nationale. Godin lui explique qu'il veut fonder une fonderie et manufacture d'appareils de chauffage au sud de l'Yonne, ou en Côte-d'Or ou dans la Nièvre, mais que la question de l'approvisionnement en fer et en charbon se pose à lui. D'après les renseignements qu'il a déjà obtenus, le charbon des mines de cette région serait impropre à la fabrication du coke et qu'en conséquence, il serait inutile d'investir des capitaux considérables pour découvrir de nouveaux sites carbonifères. Il se demande par ailleurs si le minerai de fer n'a pas été épuisé par l'exploitation ancienne dans la région. Il lui indique qu'il envisage de se rendre au printemps dans la région pour y mener des études géologiques et qu'il serait heureux de pouvoir y fonder un établissement sur une vaste propriété à proximité de chemins de fer et de canaux. Dans le post-scriptum, Godin demande à de Robespierre s'il existe une carte géologique de la Côte-d'Or et de l'Yonne.

Sur l'acquisition d'une propriété dans le centre de la France. Godin autorise Amédée Moret à faire connaître à Liebbe et Cie que les renseignements demandés [sur une propriété à acquérir] lui sont destinés : il lui remet un programme [voir le post-scriptum] à leur communiquer. Sur un album Corneau frères et les croix et fontes d'ornement produites par cette maison. Dans le post-scriptum, Godin précise les caractéristiques de la propriété à acquérir : de 300 hectares au moins d'un seul tenant, à proximité d'une voie d'eau et d'une voie de chemin de fer, de préférence sur les lignes du réseau de Paris à Lyon, entre Paris, la Côte-d'Or et la Nièvre.