Marie Moret à Joseph Manier, 2 février 1884

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

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Marie Moret à Joseph Manier, 2 février 1884

Les relations du document

Collection Correspondant.e.s

Pagliardini, Tito (1817-1895)

est cité(e) dans cette lettre

Tinayre, Victoire (1831-1895)

est cité(e) dans cette lettre

Manier, Joseph (1822-1891)

est destinataire de cette lettre

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Citer cette page

Marie Moret à Joseph Manier, 2 février 1884, Bibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris, FG 41 (1), consulté le {date-consulte} sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/Famililettres/items/show/15866

Informations sur l'édition numérique

ÉditeurÉquipe du projet FamiliLettres (Familistère de Guise - CNAM) & Projet EMAN (UMR Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)

DroitsFamilistère de Guise et Bibliothèque centrale du CNAM ; projet EMAN (Thalim, CNRS-ENS-Sorbonne nouvelle). Licence Creative Commons Attribution – Partage à l'Identique 3.0 (CC BY-SA 3.0 FR).

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Présentation

Auteur·eMoret, Marie (1840-1908)

Date de rédaction2 février 1884

Lieu de rédactionGuise (Aisne) – Familistère

DestinataireManier, Joseph (1822-1891)

Lieu de destination4, rue Hallé, Paris

Description

RésuméMarie Moret retourne à son correspondant une lettre de Tito Pagliardini qui lui a été transmise au Familistère par Victoire Tinayre. Marie Moret semble reprocher à Manier de ne pas respecter ses engagements et refuse de faire les choses à sa place : « À ce sujet je vous dirai, cher Monsieur, j'ai un respect presque maladif de la parole donnée. L'engagement même le plus insignifiant, je ne puis le prendre sans me sentir ensuite obligée de le tenir quoi qu'il puisse m'en coûter. »

Mots-clés

Critiques

Personnes citées

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomManier, Joseph (1822-1891)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieHomme politique et journaliste français né en 1822 à Nempont-Saint-Firmin (Pas-de-Calais) et décédé en 1891 à Paris. Joseph Manier est le deuxième des sept enfants d'une famille de cultivateurs du Pas-de-Calais. En 1844, il obtient un brevet d'instituteur à Saint-Omer. Il enseigne dans une école communale d'Indre-et-Loire avant d'être révoqué en 1850 en raison de ses idées républicaines et socialistes. Il donne ensuite des cours comme instituteur libre. En 1852, il s'installe à Paris et exerce divers métiers. À partir de 1862, il dresse des cartes statistiques de l'instruction en France et en Europe, qu'il édite avec succès. Manier participe à la Commune de Paris en 1871 : chargé de la direction l'enseignement primaire, il entreprend la laïcisation des écoles. Il s'éloigne de la capitale après la chute de la Commune, mais y revient en 1873. Joseph Manier est élu conseiller municipal dans le XIVe arrondissement de Paris de 1879 à 1884 : il dénonce les « Bastilles modernes » que sont, selon lui, les hôpitaux psychiatriques de la capitale ; il milite pour la municipalisation du sol parisien par rachat de la propriété privée afin de réduire le montant de loyers. Manier visite le Familistère de Guise le 14 juillet 1883 en compagnie d'Henri Flamans, homme de lettres. Il revient peu après au Familistère : « Votre fête de l'Enfance [des 2 et 3 septembre 1883] m'a tant bouleversé. Le cœur me bat toujours dans la poitrine une sarabande infernale » écrit-il à Godin le 7 septembre 1883. Manier est abonné à la revue du Familistère, Le Devoir. Comme Claude Nicolas avant lui, il propose le 2 février 1884 au conseil municipal de Paris « la création d'un familistère semblable à celui de Guise, sur les terrains compris entre les rues de Maistre et des Grandes-Carrières et l'avenue de Saint-Ouen. » (Bulletin municipal officiel de la Ville de Paris, 2 février 1884, p. 156). En mars 1884, c'est sur une autre proposition de Joseph Manier que le conseil municipal de Paris décide, après une discussion houleuse, de financer la visite d'étude d'une délégation ouvrière au Familistère. En novembre 1885, Manier demande à Godin de lui prêter ou donner 2 300 francs qui lui permettraient de sauver de la faillite le journal socialiste qu'il a créé en 1883, L'Hôtel de Ville, journal de la démocratie socialiste des communes.

NomPagliardini, Tito (1817-1895)

GenreHomme

Pays d'origine

Italie
Royaume-Uni

BiographieHomme de lettres et fouriériste d'origine italienne né vers 1817 à Città di Castello (Italie) et décédé en 1895 à Londres (Royaume-Uni). Fils d'un professeur de langues, Tito Pagliardini donne lui-même des cours privés. La famille Pagliardini se trouve à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais) vers 1840, époque à laquelle Tito Pagliardini se marie. Il s'établit ensuite à Londres, où il enseigne la langue française au collège Saint-Paul de 1853 à 1879. Tito Pagliardini visite le Familistère en compagnie de son épouse avant août 1865. Il entretient une correspondance chaleureuse avec Godin, devient son ami et son zélé propagandiste en Grande-Bretagne. Pagliardini est en relation avec le mouvement fouriériste en France. En août 1885, Pagliardini visite à nouveau le Familistère en compagnie de Lucy R. Latter.

NomTinayre, Victoire (1831-1895)

GenreFemme

Pays d'origineFrance

BiographieInstitutrice, militante de l'Internationale, communarde et autrice française née en 1831 à Issoire (Puy-de-Dôme) et décédée en 1895 à Neuilly-Sur-Seine (Seine, Hauts-de-Seine). En juillet 1883, elle réside au 42, boulevard Saint-Marcel à Paris. En août 1883, elle est employée par la Société du Familistère en tant que surveillante des écoles du Familistère.

Informations sur le document source

CoteFG 41 (1)

Collation1 p. (342r)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 31/03/2022 Dernière modification le 26/04/2023