Marie Moret à Edmond Turquet, 9 décembre 1882

RésuméMarie Moret joint comme papiers d'affaires à ce courrier la note détaillée que son correspondant lui a demandée sur les services industriels et civils de Godin. Elle a reçu une nouvelle lettre de Turquet, qu'elle a immédiatement fait lire à Godin. Ce dernier est sensible à l'affection dont témoignent les démarches que font Turquet et Gaston Ganault et il accepte la croix de chevalier de la Légion d'honneur, acceptation qu'il a confirmé au préfet de l'Aisne en réponse à sa demande télégraphique.

Notes

Lieu de destination : la route de la Révolte n'existe plus sous ce nom.
Marie Moret répond aux lettres d'Edmond Turquet des 6 et 8 décembre 1882 (Cnam FG 17 (3) f).
Le télégramme de Charles Sébline à Jean-Baptiste André Godin du 8 décembre 1882, auquel Marie Moret fait référence, est conservé au Cnam dans la correspondance passive de Godin (FG 17 (3) f).

Mots-clés

Compliments, Information, Prix et récompenses

Personnes citées

Informations biographiques sur les correspondant·es et les personnes citées

NomGanault, Gaston (1831-1894)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieAvocat et homme politique français né en 1831 à Laon (Aisne) et décédé en 1894 à Vorges (Aisne). Gaston Ganault étudie le droit à Paris et devient avocat à Laon (Aisne). Pendant la guerre franco-prussienne de 1870, il est capitaine-adjudant des mobilisés de Maine-et-Loire. Adjoint au maire de Laon en 1870, Gaston Ganault est élu en même temps que Godin représentant de l'Aisne à l'Assemblée nationale en 1871. Il visite le Familistère de Guise vers 1873. Il ne se représente pas aux élections législatives en 1876 et 1877, mais il est à nouveau député de l'Aisne de 1881 à 1889. Gaston Ganault est choisi en février 1881 par Godin comme un de ses exécuteurs testamentaires. Il assiste aux funérailles de Godin le 19 janvier 1888 à Guise et à la cérémonie d'inauguration du mausolée du fondateur du Familistère et de la statue à son effigie sur la place du Palais social le 2 juin 1889. Il reste, avec sa femme, très proche de Marie Moret et lui prête son appartement en octobre 1889, à elle, Émilie et Marie-Jeanne Dallet.

NomTurquet, Edmond (1836-1914)

GenreHomme

Pays d'origineFrance

BiographieMagistrat et homme politique français né en 1836 à Senlis (Oise) et décédé en 1914 à Paris. Licencié en droit à Paris en 1859, Edmond Turquet devient magistrat, procureur à Beauvais, Saint-Quentin et Vervins. Il démissionne en 1868. Les républicains de l'Aisne le préfèrent à Alexandre Chaseray pour les représenter aux élections législatives de 1869 contre le candidat officiel de l'Empire dans la circonscription de Vervins. Il visite le Familistère de Guise à cette époque, alors que Godin a constitué à Guise un comité électoral pour soutenir un candidat démocrate. En 1871, Turquet et Godin sont élus députés de l'Aisne à l'Assemblée nationale où ils siègent à gauche. En 1876, Turquet est élu député de la circonscription de Vervins et réélu en 1877 après la dissolution de l'Assemblée nationale, avec le soutien de Godin. Il devient sous-secrétaire d'État à l'Instruction publique et aux Beaux-arts en 1879 puis à l'Instruction publique, aux Beaux-arts et aux Cultes en 1885-1886. Réélu député de l'Aisne en 1881 et 1885, il vote avec la gauche radicale pour le rétablissement du divorce et la séparation de l'Église et de l'État. Edmond Turquet assiste aux obsèques de Godin à Guise le 19 janvier 1888.

Informations sur le document source

CoteFG 41 (1)

Collation2 p. (326r, 327v)

Nature du documentCopie à la presse d'un manuscrit

Lieu de conservationBibliothèque centrale du Conservatoire national des arts et métiers, Paris

Géolocalisation du lieu de destination

Notice créée par Équipe du projet FamiliLettres Notice créée le 31/03/2022 Dernière modification le 07/03/2024

Marie Moret à Edmond Turquet, 9 décembre 1882

Auteur·e : Moret, Marie (1840-1908)

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