Guizot épistolier

François Guizot épistolier :
Les correspondances académiques, politiques et diplomatiques d’un acteur du XIXe siècle


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Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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N°145  Dimanche 30 septembre  7 heures

Je reviens à M. de Pahlen. Ce qu’il vous à dit me paraît singulier à force d’être absurde. Que de tels propos fussent tenus en hiver, quand il m’arrive de rencontrer quelques fois chez vous Thiers le matin ; Berryer le soir, je le concevrais ; il ne faut pas aux commérages un meilleur prétexte. Mais à présent en l’absence de tout prétexte une correspondance quand vous n’avez pas écrit du tout, cela ne peut venir que de très loin, comme vous dîtes ou de très bas. Ce ne peut être qu’un retentissement des rencontres de l’hiver dernier, qui revient du bout du monde, ou un propos d’antichambre. Il est impossible que le Ministère quelque susceptible, quelque ombrageux que je le sache, quelque goût que je lui connaisse pour les rapports et les tracasseries de polices soit pour quelque chose là dedans. M. Molé vous aura, je n’en doute pas, édifiée de ce côté. Reste la supposition lointaine. Nous verrons. Il n’y a pas moyen de la vérifier sur le champ. Cependant elle me paraît bien invraisemblable. Je persiste à croire à des bavardages subalternes qui auront étouffé votre Ambassadeur. En tout cas, je lui sais gré de vous avoir avertie.
Je vous renvoie la lettre de Lord Aberdeen. Celle de Lady Clanricard est intéressante. J’en ai reçu une qui l’est assez ; de M. de Barante, d’Odessas, pleine de la Grèce et de la Turquie. Athènes et Constantinople. Deux choses surtout l’ont frappé. Colocotroni et Nicitas, les noms qui ont retenti héroïquement en Europe s’épuisant en intrigues et en humilités pour un traitement de 1500 fr. ; les Turcs qui ne sont plus Turcs ne disent plus Chiens de Chrétiens, confessent à tout propos leur infériorité et s’efforcent de nous imiter sans espérer d’y réussir. Il me dit en finissant : " Si les grandes puissances le veulent, s’il s’établissait quelque concert dans le patronage qu’elles exercent, le rajeunissement d’Eson ne serait pas impossible. La Turquie se transformerait peu à peu en un état subalterne qui prospérerait plus ou moins. Il se placerait au même rang que la Moldavie le Valachie ou la Grêce. Mais si la bonne volonté de chaque Cabinet demeure isolée et méfiante, le cadavre de l’Empire Ottoman tout en demeurant debout avancera chaque jour dans sa dissolution, et au premier incident il tombera en poudre. Le premier soin à prendre serait de faire cesser cet état provisoire et menaçant d’hostilité entre l’Egypte et Constantinople. Autrement nulle sécurité, nul progrès dans l’Orient. Je ne réponds pas qu’une telle résolution, soit possible à décider et à exécuter ; mais il m’a paru quelle était nécessaire. "
Je vous enverrais la lettre même, si elle n’était pas très longue et écrite si fin que vos pauvres yeux se perdraient à la lire. Vous avez la substance. Lord Aberdeen attache trop d’importance au Mexique et à la côte d’Afrique. C’est un reste de la vieille politique Torry, que cette disposition hargneuse à notre égard sur les petites choses, ne pouvant et ne voulant rien autre que les Whigs sur les grandes. Grandes et petites choses se tiennent. On se fait petit soi-même à retenir les secondes quand on abandonne les premières. Lord Aberdeen devrait porter dans sa politique extérieure, sa nouvelle disposition dont il vous parle pour ses relations privées. Party violence convient encore, moins aujourd’hui au dehors qu’au dedans, et national animosity doit être entirely subdued aussi bien que personal animosity. Du reste la simplicité tranquille et haute de son ton et de son caractère me plaît toujours beaucoup.

10 h.
Non je ne veux pas vous refaire ; n’on, je ne vous reproche pas votre franchise ; bien au contraire, je vous en aime. Et vous voyez bien que votre impression ne peut me déplaire puisque je l’ai eue avant vous, puisque c’est moi qui l’ai suscitée en vous. Mais vous ne connaissez pas ce pays-ci. Vous ne savez pas ce que c’est qu’un village tout catholique, et les habitudes qui en résultent dans la famille Protestante la plus pieuse. A demain les détails, car je veux vous répondre avec détail. Je ne veux pas qu’il vous reste sur le cœur autre chose, qu’un regret. Adieu Adieu. Je suis fort aise de votre conversation avec M. Molé. Cela empêchera toujours quelque chose. Adieu. Calmez-vous au moins sur les loups. Un long adieu. G.

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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414. Londres, Jeudi 17 septembre 1840
sept heures et demie

Hier au soir à Holland house, Lord et lady Palmerston et lady Clanricard qui y avaient dîné. C’est un singulier spectacle que des gens d’esprit qui ne veulent pas parler de ce qui les occupe. Nous nous sommes extenués pendant deux heures à chercher des conversations. Nous en avons trouvé, beaucoup, de toutes sortes ; nous avons parcouru le monde et les siècles. Nous ne pouvions nous arrêter nulle part ; à peine un sujet abordé, nous le quittions. Evidemment notre pensée était ailleurs. Mais nous ne sommes jamais allés là où elle était. Je serais tenté de croire que Lord Palmerston n’est pas content. Je l’ai trouvé encore maigri, vieilli. J’espère que l’Orient ne lui donnera pas de gloire. Mais, à coup sûr, pas de jeunesse. Savez-vous qu’on dit que la Grèce pourrait bien faire la guerre à la Turquie? Elles sont très mal ; les relations des deux peuples ont presque cessé ; le ministre grec est sur le point de quitter Constantinople. Je serais charmé que cette Grèce, que vous avez faite, prit un rôle dans la question d’Orient. Pourvu que ce ne soit pas celui pour lequel vous l’aviez faite.
Lady Holland va mieux. Lady Clanricard part lundi, je ne sais pour où. J’irai la voir demain. Il me prend un scrupule. Lord Mahon à passé chez moi hier. Je recevrai peut-être une seconde invitation à aller passer vingt quatre heures chez eux à vingt milles de Londres. Je voudrais bien ne pas être impoli. Mais je ne veux être poli qu’avec votre permission. 24 heures. Voilà probablement un vif déplaisir. Les journaux anglais disent qu’ils n’ont par reçu leur exprès de Paris. La violence du vent aura empêché la traversée et pour les lettres, comme pour les journaux. On me dit qu’à cette époque vers l’équinoxe, on est quelquefois deux ou trois jours sans que rien puisse passer. Je ne me souviens pas que ce soit jamais arrivé. Il est vrai que je n’y regardais pas de si près. Pourtant j’ai déjà eu ici une équinoxe, en mars. Tout ce que je vous dis là n’avancera pas d’une heure l’arrivée du courrier et n’ôtera rien à mon impatience.

2 heures
La poste n’est pas venue en effet, et l’on doute qu’elle vienne aujourd’hui. Le nord-ouest qui soufflait hier fermait le port de Calais. Ce matin, tout est calme, excepté moi qui m’impatiente beaucoup plus que personne ne s’en doute. Vous récevrez, vous avez déjà reçu la visite, de mon joli médecin. Parlez-lui de votre santé. Permettez-lui d’y bien regarder de vous questionner. Il a de l’esprit, beaucoup de jugement et beaucoup de zèle. C’est quelque chose que le zèle passionné de la jeunesse. Cela vaut bien quelques fois, l’expérience indifférente de l’âge. Saviez-vous que lady Fanny vient d’écarter, le fils du duc de Richmond, lord March ? Elle le trouve trop enfant : " Je veux un mari qui me dise ce qu’il faut croire et ce qu’il faut faire, non pas un qui me le demande. " Ce n’est pas mal. Elle est toujours mal pour lord Palmerston toujours pressée d’aller chez sa soeur pour ne pas rester à Broadlands. Je vous dis tous les bavardages qu’on me dit. Je cherche à passer le temps.

4 heures
Je viens de faire deux visites, lady Palmerston et la princesse Auguste. Je vais souvent savoir des nouvelles de Stafford house, et de la Princesse Auguste. J’ai trouvé Lady Palmerston, très gracieuse. Elle sait plaire. Elle ne m’a point parlé de vous, mais vous êtes revenue deux ou trois fois dans la conversation d’anciennes petites histoires, une dame Russe qui, débarquant à Londres, vous avait priée de venir la voir at the black Bear, Custom’s house, je ne sais quoi encore ; rien, mais vous. Quel sentiment vous font éprouver les personnes qui savent plaire, et ne savent que plaire ? Dites-moi cela. Adieu. Je n’ai pas, le cœur à vous en dire davantage. Ou plutôt j’aurais le cœur à vous en dire trop. Adieu.

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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76 Paris, Jeudi 25 1854

Encore l'Académie hier matin. La séance du Jeudi avait été avancée d’un jour à cause de l'Ascension. Elle a été assez amusante. On discutait la liste des ouvrages auxquels devaient être donnés les prix Monthyon. J’ai fait admettre l’histoire de Louis XVII, par M. de Beauchêne. Je ne crois pas que vous l'ayez lue, mais vous en avez sûrement entendu parler. Quoique la commission ne l’eût pas proposée, l'Académie l'a adoptée à la presque unanimité. M. Mignet s’est abstenu de voter. Les historiens de la Convention ne prennent pas leur parti de la voir juge à son tour. Dîné chez le Duc de Broglie, un famille. Le soir, chez Mad. d’Haussonville ; peu de monde.
Aujourd’hui, je ferai quelques visites, Hatzfeldt, Carné, Mason & Personne ne sait rien. Maintenant que les Allemands se sont décidés, les amis de la paix désirent que la Suède, le Pièmont, Naples se décident aussi, et que voyant toute l'Europe coalisée contre lui, votre Empereur se décide à son tour. Il le pourrait alors, avec tristesse, mais sans déshonneur. Personne n'est plus fort que tout le monde. On dit que la Bavière, et avec elle la Prusse, ont demandé à faire occuper la Grèce par leurs troupes, et que leur proposition a été repoussée. Les troupes françaises, occuperont.
Le bruit courait hier que le roi Othon et la Reine avaient quitté Athènes. et étaient allés rejoindre les insurgés. Je n'y crois pas. L'insurrection ne me paraît pas en voie de prospérité. Mais on ne l'étouffera pas plus qu'elle ne réussira. C'est par là que commencera le chaos. Le Prince de Ligne m’a envoyé le discours de M. de Stahl. Très remarquable. Plein d’esprit et de talent. J'en contesterais ça et là bien des choses ; mais je suis frappé de l'indépendance du jugement et de son élévation sensée, les deux qualités aujourd’hui les plus rares. Le bon sens est vulgaire et l'élévation d’esprit est folle, et le jugement est servile.
Voilà le 65. Pourquoi êtes-vous dans votre lit ? Je vous en conjure, ne soyez pas malade. L'accès de sommeil qui vous a prise après la nuit blanche me rassure. Je crois beaucoup au sommeil. Mlle de Cerini est venue me voir hier. Elle part évidemment, lundi 29. Je persiste de plus en plus dans mon impression sur son compte. Elle a bien envie de vous plaire, et de vous plaire par les bons moyens. Je regrette qu’elle ne sache pas l’Anglais.
Je ne crois à aucun nuage entre Paris et Londres. Pourtant l’abstention de Lord Stratford et de Lord Raglan est singulière. Que fera Baraguey d'Hilliers, s'il est encore à Constantinople, quand le sultan donnera à dîner au duc de Cambridge ? Adieu, Adieu.
J’aurai encore de vos nouvelles ici demain. Oui, il y a bien loin du Val Richer à Ems. Adieu. G. Le club Impérial (hôtel d'Ormond) va enfin s'ouvrir. Les sénateurs Conseillers d'État et qui le peupleront trouvent la carte à payer un peu chère, 600 fr la première année, 300 fr les suivantes. On parle de trois nouveaux Maréchaux, Baraguey d'Hilliers, Ornano et d’Hautpoul. On dit aussi que le maréchal Vaillant a proposé de demander au Corps législatif une autorisation éventuelle pour lever d'avance 140 000 hommes sur l'année 1854, mais que cela a été écarté. Encore adieu.

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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94 Val Richer, Jeudi 15 Juin 1854

Je ne vous ai pas écrit hier ; j’avais besoin d'avoir de vos nouvelles. Votre N°77, le premier d'Ems, m'est arrivé le cinquième jour. L’Espace et le temps, tout s’aggrave. Enfin nous voilà rentrés dans l’ordre. Quel ordre ! J’espère que le soleil quand il viendra, vous amènera à Ems un peu de société ; mais quand viendra le soleil ? Ici le temps est affreux. Depuis deux jours il tombe des torrents. Grand mal pour les récoltes et pour mes allées. Le pain a renchéri encore au dernier marché de Lisieux, et plus de la moitié des ouvriers sont sans ouvrage.
On a beau dire que la guerre n'est pas sentie, quand je regarde dans mon petit cercle, je trouve qu’elle se fait très bien sentir ; les affaires sont fort ralenties et la confiance ne reprend pas. Je vous ai dit il y a quatre jours, ce qu’on me disait du Prince Napoléon, et de ses amis à Constantinople. Le journal de Francfort n’a donc pas tort. Lord Stratford aura raison de celui-là comme des autres. S'il est orgueilleux, il doit être content. On ne parle plus, ce me semble, de sa santé. Je suis de mon mieux, sur ma carte, les opérations de la guerre, mais je ne les comprends guère plus qu'elles n'avancent. Je vois seulement que vous n’avez pas pris Kalafat, ni Silistrie, pas plus que les alliés n’ont détruit Sébastopol et Cronstadt. On dit que nous avons tort de trouver qu’on va lentement et que si nous y regardions bien, nous verrions qu’on n’a jamais été si vite. Confirmez-vous ou démentez-vous l’explication qu’on donne des derniers mouvements du Maréchal Paskévitch, et de son quartier général transporté à Yossi ? Est-ce vraiment pour se mettre en garde contre l’Autriche dont on prévoit la prochaine hostilité ?
Maurocordato refuse de faire partie du Cabinet imposé au Roi Othon. Il faudra se contenter d’un plus petit personnage grec. Quelle que soit leur opinion, ceux qui sont un peu gros ne se soucient pas d'être ministres à ce prix. Peu importe aux événements.
Montalembert part cette semaine pour Vichy. Son affaire est donc abandonnée, ou à peu près. On m'écrit que M. Molé a été appelé et M. Villemain rappelé devant le juge d’instruction. Cela a dû contrarier Molé. J’ai des nouvelles de Barante. Complètement seul, avec sa femme, au fond de son Auvergne. " J’y suis témoin de l’apathique indifférence qui d’année en année, s'assoupit davantage. On ne s’intéresse à rien ; on n'est ni content, ni mécontent ; on ne regrette point le passé ; on ne forme pas de désir pour l'avenir ; cette guerre qui commence, l'Europe qui peut la mettre en branle n'éveillent pas même la curiosité. Ces gens-là se contentent de la vue à meilleur marché que vous. Pourtant, c’est vous qui avez raison. Mais je voudrais que vous ne souffrissiez pas de votre ambition non satisfaite."
Adieu jusqu'au facteur. Où loge la Princesse Kotschoubey, car vous ne pouvez pas l'avoir à Bauernhof ? Midi Voilà votre N°78. Je me porte bien quoique j'éternue encore. Adieu, Adieu. G.

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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84 Val Richer, Samedi 3 juin 1854

Le Roi Othon s’est donc soumis, quoique votre Ministre lui ait offert de le suivre partout où il irait. Quelle confusion de tous les principes et de tous les rôles ! Si la guerre se prolonge, ce ne sera pas le seul chaos des Etats qu'elle amènera ; il en sortira aussi le chaos des esprits. J’ai ici un temps affreux, vent et pluie, le même temps qu’il faisait à Ems, il y a trois ans le jour où j'y suis arrivé. J'espère que vous n'y arriverez pas par ce temps-là mardi ou mercredi prochain. Je vous voudrais au moins ces impressions physiques gaies et douces.
Que signifie cette lettre de Vienne qui dit qu'à la suite d’une conférence entre les diplomates, un officier russe distingué est parti pour Frohsdorf. Il y a sans doute là quelque bévue ; on a mis Frohsdorf pour Peterhof.
Vous avez vu dans les journaux que la Reine Marie-Amélie avait débarqué à Gênes. Le Prince de Joinville aura jugé au dernier moment qu’elle n'était pas en état de supporter le long voyage par l'Océan. Elle ne fera, je pense, que traverser l'Allemagne. Elle comptait être arrivée à Claremont vers le milieu de Juin.

Midi
A la bonne heure, voilà une lettre. Votre première impression sur Mlle de Cerini de retour me fait plaisir. Et aussi que vous ayez enfin reçu votre bail. Vous avez raison de passer par dessus les petites difficultés. On discute mal de loin, et par tiers. Adieu, Adieu.
Je n’ai pas. encore ouvert les journaux, et n’ai d'ailleurs pas la moindre nouvelle. Adieu. G.

Auteur : Guizot, François (1787-1874)
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58 Paris Jeudi 4 Mai 1854

Dîner hier chez Delessert avec des banquiers et des académiciens, Hottingen et Villemain. Point de nouvelles. Les banquiers doutent de la prolongation de la guerre. Ils disent que les affaires vont mal à Londres, plus mal qu'à Paris. Des mécomptes sur l’Australie en sont la cause, bien plus que la guerre.
On regrette la destruction du palais du Prince Woronzoff qui est connu et estimé. Odessa est toujours incompris. On voit seulement que de Londres, ou envoie dans la mer noire de nouveaux vaisseaux.
Le nouveau manifeste de votre Empereur semble indiquer qu’il a besoin d'échauffer son peuple.
Le décret qui crée une garde impériale est signé, assure-t-on. 12 000 hommes ; tous anciens soldats, avec cinq sous par jour de surplus de solde. En outre deux ou trois cents hommes de gardes pour l'intérieur du Palais, sous le nom de gardes de l'Impératrice, tous sous officiers, et ayant déjà la croix d'honneur.
On s'occupe assez de l'insurrection grecque. Quel qu’en soit le résultat, c’est une grave complication de plus ; ou un grand coup à l'Empire Ottoman, ou la chute du royaume grec lui-même. J’ai trouvé la circulaire du comte Nesselrode bien ouvertement provocante. Ici, dans le public, il y a quelque humeur de voir nos vaisseaux et moi soldats employés contre les Grecs, mais une humeur froide.
La lettre de la Duchesse de Parme au Pape, pour lui demander sa bénédiction et un Évêque est bien tournée, à la fois pieuse et ferme de ton. Jusqu'ici cette Princesse réussit.
Adieu. Je pars toujours demain soir pour revenir ici le 18, pour huit ou dix jours. Je ne vous envoie guère de nouvelles. J’en aurai bien moins encore au Val Richer. Adieu. Adieu. J’ai un peu plus de sécurité depuis que je suis sur de la Princesse Kotschoubey à Ems. Soyez assez bonne pour lui parler quelque fois de moi. Vous me direz si Mlle de Chériny vous a plu. Adieu. Mad. de Boigne est malade.
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