La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)

La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)


99. Monge à sa femme Catherine Huart

Auteurs : Monge, Gaspard

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Rome, le 15 prairial de l'an V de la République
 
L'Infaillible, ma chère amie, le successeur du grand portier des cieux, le vicaire du fils de Dieu sur la terre, celui qui a la faculté de lier et de délier … se porte beaucoup mieux.[1] Il a reçu ces jours derniers les prélats espagnols qui doivent faire leur entrée un de ces jours; il doit faire la procession le jour qu'on appelait Corpus Domini ; et il doit donner la bénédiction le jour de la Pentecôte ; ainsi la ville et la maison ne seront privés ni l'un ni l'autre de ce grand bienfait qui coûte si peu, mais qui ne rendra pas Pitt[2] plus ami de la liberté, les aristocrates plus amis de l'égalité, les prêtres plus amis de la vérité, les chouans plus amis des lois, les émigrés rentrés plus amis de la République, et qui n'empêchera pas les journaux de philippiser, les agents de la République de voler, les riches de faire les dévots. Au reste, cet imposteur ignorant et accoutumé depuis 22 ans au despotisme spirituel et temporel, a contracté l'habitude d'une volonté très prononcée ; il jure comme un païen et le fameux père Duchêne (sic) n'aurait été auprès de lui qu'un écolier.[3] Il voulait faire jeter par la fenêtre le pauvre diable de prêtre qui, soit par duperie, soit parce que c'était dans son rôle, voulait lui parler de confession.
L'autre jour, après avoir mis à part dans la bibliothèque du Vatican quelques manuscrits anciens relatifs à l'histoire, et qui ne pouvaient avoir quelque mérite que dans le cas où ils n'auraient pas été imprimés, j'allai, avec l'abbé qui travaille avec moi, à la bibliothèque de la Minerve pour voir s'ils étaient publiés. Après avoir parcouru les catalogues,[4] il nous restait à vérifier quelque chose dans quelques ouvrages au nombre desquels se trouvaient les œuvres de Galilée, célèbre Florentin qui s'avisa de découvrir que la Terre tournait, qui eut la bonhomie de le dire, qui fut emprisonné pour cela, et qui fut obligé de se rétracter pour avoir la liberté, ce qui, comme il le dit lui-même, n'empêcherait pas la Terre de tourner.[5] Le bibliothécaire, Jacobin de religion, en nous apportant la charge de livres que nous avions demandés, et en nous montrant les volumes de Galilée, nous dit ceux-ci sont défendus. Mon abbé, homme d'esprit, très honnête et qui vraisemblablement n'était pas comme lui, dit "J'ai la permission de lire tous les livres, quant à Mr, en me montrant, il l'a par lui-même". Cette assertion donnée de preuve ne faisait pas grand effet sur le suppôt de l'inquisition qui prétendait qu'il fallait aller parler au supérieur; mais en tournant mon chapeau de manière à rendre visible ma cocarde, je levai toute difficulté ; et, après avoir jeté un coup d'œil expressif à mon pauvre abbé, nous fîmes notre opération. Pendant que nous nous en occupions, un jeune homme vint se placer à côté de nous, et un moment après on vint lui apporter les livres qu'il avait demandés. Je fus surpris de voir que c'était l'Astronomie de Lalande[6] 1° parce que les sciences positives ne font pas grande fortune à Rome ; 2° parce que l'on ne défend pas le livre de Lalande qu'on lit tous les jours et qui suppose d'un bout à l'autre que la Terre tourne, tandis qu'on défend encore les livres du pauvre Galilée que personne ne lit plus.[7] Mais dans le régime de l'erreur, il faut avoir bien de l'esprit pour être conséquent et pour faire tout cadrer; et depuis bien longtemps il n'y en a plus guère dans ce pays-ci ; et je crois, dieu me pardonne que, sans nos élégantes et nos incroyables, la farce finirait bientôt.[8]
Voilà donc encore Gênes, ma chère amie, qui vient de faire des siennes. Les aristocrates sont bien incorrigibles. Les exemples ne produisent rien sur eux. Vous savez vraisemblablement ce qui s'y est passé ; quant à nous, nous ne savons pour ainsi dire rien. Le dernier courrier n'est pas venu et il ne circule que des rapports de fugitifs par mer qui ne s'accordent pas parce qu'ils sont partis à différentes époques ; mais il paraît que les Français y ont été malheureux du moins pendant quelque temps. Nous sommes inquiets de Faipoult dont nous ne pouvons pas avoir de nouvelles. Nous attendons avec grande impatience le courrier qui doit arriver ce soir. On dit que Bonaparte vole sur ces oligarchies ; mais nous n'en sommes pas encore certains.
La ci-devant République de Venise avait ici pour ambassadeur un nommé Pesaro[9], vil colporteur de toutes les fausses nouvelles qu'on répandait à foison dans toute l'ltalie pour y ruiner les Français. Pendant la révolution de son pays, il a été quelque temps sans en recevoir de lettres, parce que les courriers ne partaient pas, et il était sur les épines ; enfin le premier courrier arrive, et il s'empresse d'envoyer chercher ses dépêches ; le courrier répond qu'il a beaucoup d'occupations, mais que si le citoyen Pesaro veut se donner la peine de passer à la maison, il lui communiquera les papiers. La bête à perruque a été obligée de se transporter chez le courrier qui poliment l'a fait asseoir, qui lui a tout communiqué, et qui lui a fait verbalement la relation de tout ce qu'il savait.[10] Tu vois, ma chère amie, que je ne te rapporte que des niaiseries; mais, que veux-tu, c'est le fruit du pape.
Nous avons eu des lettres de Gênes. Le citoyen Faipoult écrit que toute sa maison est en sûreté ; il est, dit-on, retiré à Alexandrie en Piémont.[11]
J'aperçois la fin de mon travail de la Bibliothèque du Vatican ; encore deux ou trois jours, le choix sera fait[12]; il n'y aura plus qu'à terminer quelques difficultés sur certains manuscrits qui, ayant été reliés ensemble pour épargner les frais de reliure, doivent être comptés pour deux ou pour trois ; mais il ne faut pas que l'on abuse de ce principe qui est juste en lui-même et je suis sur mes gardes.[13] Après cela, il faudra [faire] le catalogue raisonné et cela tiendra un peu de temps.[14]
Je ne te parle pas de Berthollet. Il est content de n'être plus à Rome ; il est actuellement dans le Vénitien, et les lettres qu'il nous écrit annoncent beaucoup plus de gaîté qu'il n'en avait ici. Quant à moi, je crois que j'en aurai beaucoup quand j'aurai passé Lyon. Mais je n'y suis pas encore. Je ne crois pas que j'attende jusqu'aux vendanges pour aller en France. Mais si les circonstances l'exigeaient, il faudrait tâcher de te rendre à Nuits pour ce temps-là; je ferai mes efforts pour t'y rejoindre et la fête sera double.
Adieu, ma chère amie. Mille choses aimables à la citoyenne Berthollet,[15] aux deux ménages de nos frère et sœur,[16] une caresse à Émilie et à Paméla,[17] et quelques petites lettres à ton mari. Les autres en reçoivent toutes les semaines et quand j'en touche une, je suis le plus heureux des hommes.
C'est demain la Pentecôte, et je profite de cette fête pour aller voir Ostie et l'embouchure du Tibre pendant que la saison du mauvais air n'est pas encore arrivée. Je ne me soucie pas de tomber malade dans ce pays-ci.[18]
                                                 Monge
 
 

[1] Le pape Pie VI, Giannangelo BRASCHI (1717-1799). La santé du pape est un élément à prendre en compte dans l’élaboration de stratégie diplomatique et militaire. Voir la lettre n°93.  Le 4 messidor an V [22 juin 1797], Bonaparte annonce au Directoire : « Le Pape se porte bien. » (1715, CGNB). De Paris le 10 messidor an V [28 juin 1797], Catherine commente : « Je suis enchantée que cette vieille momie, pisse mieux, nous nous en sentons ici, car, voilà près de deux mois que nous n’avons vu le soleil. La pluie continuelle et un froid à se chauffer, cela désole tout le monde. Sa fameuse bénédiction du jour de la Pentecôte n’a rien produit là-dessus, non plus que sur d’autres maux présents et à venir. ».

[2] William PITT (1759-1806) premier ministre britannique.

[3] « Vers la fin de l’Ancien Régime, le Père Duchesne était une manière de fantoche, dont les allures d’artisan et le langage grivois avaient le privilège de mettre en gaieté le populaire. […­] En 1789, il est devenu un des protagonistes du Théâtre de la Foire. » D’ESTRÉE P. (1794), Le père Duchesne, Hébert et la commune de Paris (1792-1794), pp. 31-32.

[4] Voir infra.

[5] Galileo GALILEI (1564-1642). À la suite de la publication du Dialogue sur les deux grands systèmes du monde en 1632, Galilée doit comparaitre devant l’inquisition pour sa défense de l’héliocentrisme et du mouvement de la Terre. En 1633, il est condamné à l’emprisonnement puis à assignation à résidence à Acerti près de Florence jusqu’à sa mort. (Voir RICHARDT A. (2007), La vérité sur l’Affaire Galilée, Paris, F.X. De Guibert.) La légende veut que tout en abjurant, Galilée prononce « Eppur si mueve » (Et pourtant elle [la Terre] tourne).

[6] Joseph-Jérôme LEFRANÇOIS DE LALANDE (1732-1807),  astronome. Il publie en 1764 un Traité d’astronomie qui est réédité en 1771 et revisité en 1792. En 1800 il constitue encore la base des études des futurs astronomes et présente un tableau des connaissances astronomiques. Le développement consacré aux méthodes  de calculs pour l’astronomie, dégagé de considérations théoriques en mathématiques, ainsi que les commentaires sur les instruments astronomiques procuraient à cet ouvrage un avantage sur les manuels rivaux. (N. et J. DHOMBRES (1989), p. 263.)

[7] En 1744, le pape Benoît XIV autorise la publication des Dialogues : le mouvement de la Terre doit encore se réduire à une hypothèse et le pape ne revient pas sur l’interdiction de l’héliocentrisme. Le décret d’interdiction n’est annulé qu’en 1822.

[8] Monge souligne l’incohérence des jugements de l’église mais surtout l’inefficacité de sa censure contre les théories scientifiques. En effet, la censure de l’église n’atteint qu’un seul ouvrage, alors que la science conserve, perfectionne et ne cesse d’actualiser ses principes et ses théories en les réorganisant, en les réduisant afin de les transmettre. Ainsi, une fois encore, la valeur déterminante des traités élémentaires apparaît. Catherine juge que ce récit pourrait faire l’objet d’une publication dans le Journal des campagnes et que cela pourrait permettre à Eschassériaux de séduire Louise. Elle écrit de Paris le 10 messidor an V [28 juin 1797] : « Si je voulais faire grandement ma cour à L[oui]se, je ferais mettre dans Le journal des campagnes ton petit article sur la bibliothèque de la Minerve, mais il est trop aristocrate. Je ne lui donnerai pas le plaisir de voir une fois de plus son nom dans un journal, il le fait mettre assez souvent lui-même. » Sur l’anticléricalisme de Monge voir la lettre n°3, 22 ?

[9] Francesco PESARO (1740-1799). Voir les lettres n°40 et 76.

[10] La révolution de Venise, le renversement du Sénat,  la signature du Traité de Milan le 16 mai 1797  [27 floréal an V] et l’installation d’une municipalité provisoire à Venise le 27 floréal an V [16 mai 1797]. Voir les lettres n°76, 84, 89, 90, 93 et 96.

[11] Guillaume-Charles FAIPOULT DE MAISONCELLES (1752-1817) ministre plénipotentiaire de la République française à Gênes. Bonaparte ne se montre pas satisfait de la manière avec laquelle Faipoult mène les affaires de la France à Gênes. Voir les lettres de Bonaparte à Faipoult  du 8 et 10 prairial an V [27 et 29 mai 1797] (1588 et 1597, CGNB). Bonaparte explique la situation à Gênes au Directoire dans une lettre de Mombello du 11 prairial an V [30 mai 1797. « Les affaires de Gênes méritent un prompt remède ; plus de huit cents personnes sont arrêtés ; les Français ne peuvent plus se montrer, et, si je ne faisais pas finir promptement cette affaire, les communications de l’armée seraient nécessairement compromises, et, en cas de rupture des négociations, je me trouverais obligé d’avoir toujours à contenir les effets de la malveillance des Oligarques, qui, désormais ; n’étant plus contrebalancé par l’opinion des bourgeois et du peuple qu’ils viennent de comprimer, sont capables de se porter à tous les excès contre nous. D’un autre côté, il vaut mieux que, dans la balance des négociations comme dans celle des événements militaires, les efforts de Gênes se trouvent entièrement en notre faveur, que d’avoir les différents efforts contre nous. D’ici à dix jours, j’espère que tout sera terminé, que le Sénat aura désarmé les charbonniers, aura inspiré à la populace des sentiments plus justes à notre égard, et peut-être aura même accepté un mélange dans le gouvernement, qui nous sera une sûre et la seule garantie de sa conduite future ; qu’en outre le Sénat aura fait des réparations pour les outrages commis contre nous. Il y a eu dans les différentes bagarres de Gênes une trentaine de Français d’assassinés [le bilan de ces bagarres est encore discuté allant de deux à trente victimes], beaucoup d’arrêtés […] et quelques maisons de Français pillées. Les Français n’ont pris aucune part au mouvement de Gênes ; mais les oligarques, pour émouvoir les charbonniers et changer l’état de la question, ont d’une affaire du peuple contre les oligarques une affaire de nation à nation. […] Ce ne sera que par des exemples sévères, que par une attention soutenue du gouvernement français pour faire punir les hommes qui, dans les différents États, prêchent la populace contre nous que l’on parviendra à revêtir les citoyens français des mêmes égards que l’on a eu des sujets des autres puissances. J’ai fait demander au roi de Sardaigne si je pouvais disposer de ses troupes pour agir contre Gênes ; non seulement il y a consenti, mais encore il en paraissait satisfait. » (1600, CGNB). Catherine répond de Paris le 10 messidor an V [28 juin 1797] : « Il me semble que vous êtes peu au courant des affaires de Gènes. Je n’ai vu nulle part que les Français eurent été malheureux dans leur insurrection. Je crois que le C[itoyen] Faipoult y est encore, et que tout est pacifié. Au reste mon ami quand on est aussi éloigné que nous le sommes, il ne faut point parler de nouvelles, celles qui arrivent sont détruites bien avant leur arrivée… ».

[12] Cette première partie du travail n’est finalement achevée que onze jours plus tard le 26 prairial an V [14 juin 1797] voir la lettre n°104. 

[13] Sur ce point précis voir la lettre n°120.

[14] Catherine commente en réponse dans sa lettre de Paris le 10 messidor an V [28 juin 1797] : « Revenons à ce catalogue raisonné, voilà 23 jours que tu raisonnes, cela doit être fini. » Sur le choix des manuscrits du Vatican, la consultation des catalogues et la confection de la liste voir les lettres n°23, 25, 26, 27, 70, 76, 79, 100, 104, 110, 111, 113, 114, 120, 139 et 140.

[15] Marie-Marguerite BAUR (1745-1829).

[16] Anne Françoise HUART (1767-1852), jeune sœur de Catherine HUART et son mari Barthélémy BAUR (1752-1823) ainsi que Louis MONGE (1748-1827) frère de Gaspard MONGE et sa femme Marie-Adélaïde DESCHAMPS (1755-1827).

[17] Louise MONGE (1779-1874), Marie-Élisabeth Christine LEROY (1783-1856) appelée Paméla, nièce de Catherine HUART et Émilie MONGE (1778-1867).

[18] Monge écrit un effet une lettre après son séjour à Ostie. La lettre n’a pas été conservée ou du moins retrouvée et sa date n’a pas pu être précisée plus que l’intervalle de temps entre cette lettre et la suivante entre le 16 prairial an V [3 juin 1797­] et le 26 prairial an V [14 juin 1797], par contre on dispose de la réponse de Catherine de Paris le 17 messidor an V [5 juillet 1797]. Voir la lettre n°108. 

AnalyseAutographe Service Historique de la Défense (Vincennes). Microfilm.

Relations entre les documents


Collection 1796-1797 : Première mission en Italie, La commission des sciences et des arts Prairial an IV - vendémiaire an VI

Ce document a pour thème CSA- Italie (Saisies) comme :
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1.115_3.jpg 104. Monge à sa femme Catherine Huart
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La correspondance inédite du géomètre Gaspard Monge (1746-1818)
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117-1758_IMG.JPG 113. Monge à sa femme Catherine Huart
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114. Les Commissaires au ministre des relations extérieures
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139. Monge au ministre des relations extérieures
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120-2086_IMG.JPG 25. Monge à sa femme Catherine Huart
121-2145_IMG.JPG 70. Monge à Catherine Huart (1748-1847), sa femme

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121-2102_IMG.JPG39. Monge à sa femme Catherine Huart
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121-2150_IMG.JPG76. Monge à Catherine Huart (1748-1847), sa femme
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79. Monge pour les commissaires aux sciences et aux arts au ministre des relations extérieures
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120-2055_IMG.JPG132. Monge à sa femme Catherine Huart
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Notice créée par Marie Dupond Notice créée le 12/01/2018 Dernière modification le 11/02/2022