Archives Marguerite Audoux

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Carte de visite de Marguerite Audoux à Émile Guillaumin

Auteur(s) : Audoux, Marguerite

Description
Voeux de nouvel an

Texte

[Paris, début janvier 1911]

Marguerite Audoux

prie Monsieur Guillaumin de bien vouloir accepter les très sincères voeux de bonheur pour la nouvelle année et en même temps Marie‑Claire en souvenir de leur ami commun Charles‑Louis Philippe[1].

[1] David Roe nous renseigne une fois de plus à ce propos : « Le volume en question, toujours dans les archives de la famille, porte la dédicace : «à Émile Guillaumin, en souvenir de notre très cher ami Ch. L. Philippe». […] Le romancier ygrandais semble avoir répondu par un geste analogue, car dans une lettre à son ami Lelièvre [Lettre 103], du 25 février 1911, Marguerite dit avoir bien reçu un livre de Guillaumin. Il s'agit vraisemblablement de Baptiste et sa femme, le dur roman du paysan qui abandonne la terre pour tenter sa chance dans la ville de Montluçon. »

Notes
Dans son aimable missive du 9 septembre 1994, où il nous joint copie des six lettres d'Émile Guillaumin, David Roe nous renseigne ainsi :
« Les archives Émile Guillaumin conservent cinq lettres de la romancière, ou plus exactement, trois lettres de deux ou trois pages[1], deux cartes postales[2] et une carte de visite non datée[3]. Les lettres de Guillaumin semblent perdues.
Si les lettres, datées entre 1920 et 1922, semblent fixer les rapports entre les deux écrivains du peuple fermement dans l'après‑guerre, deux des cartes témoignent d'un contact épistolaire bien antérieur.
On sait d'après le livre de Guillaumin sur Philippe[4] que celui‑ci avant sa mort lui avait parlé de Marguerite et ses premiers écrits. En juin 1910, Guillaumin évoquait assez longuement pour Charles Bruneau[5] sa lecture de Marie‑Claire, qui venait de paraître en feuilleton dans La Grande Revue, à laquelle lui aussi collabora. Il trouvait la troisième partie «un peu moins naturelle» que les autres, et louait surtout, dans la forme, «cette façon d'évoquer les choses sans les dire tout à fait.» Il disait avoir connu «depuis longtemps certains épisodes de l'œuvre par le pauvre Charles‑Louis Philippe», mais s'étonnait un peu de ses «grandes qualités de conteuse», ayant vu chez Mme Philippe une lettre d'elle «quelconque et bourrée de fautes d'orthographe[6]». »
[1] Lettres 278, 286 et 291
[2] Lettres 174 et 333
[3] La présente lettre
[4] Guillaumin, Émile, Charles‑Louis Philippe, mon ami, Grasset, 1942
[5] Voir Cent dix‑neuf Lettres d'Émile Guillaumin (dont 73 inédites) (1894‑1951), éditées par Roger Mathé, Klincksieck, 1969, p. 86‑89 (lettre 27, du 22 juin 1910, de Guillaumin à Charles Bruneau).
[6] Ibid., p. 88

Lettres échangées


Collection Correspondants

Cette lettre a comme destinataire :
GUILLAUMIN, Emile

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Notice créée par Bernard-Marie Garreau Notice créée le 17/12/2017 Dernière modification le 03/05/2024