Dates1871-1929
Notice biographique
George Delaw (pseudonyme de Georges Deleau) naît le 4 septembre 1871 à Sedan et meurt le 8 décembre 1938. Dessinateur humoriste et sympathisant libertaire, il entretient une correspondance avec Jean Grave et donne plusieurs dessins aux Temps nouveaux. Nous reproduisons une partie de la notice qui le concerne dans le Bénézit :
« Ce charmant artiste se situa singulièrement au‑dessus de la plupart des humoristes. Un sentiment poétique délicat caractérise celui qui signa souvent «G. Delaw, Ymagier de la Reine». Il s'inspirait tout à la fois de la nature et du folklore. Outre une abondante collaboration aux journaux illustrés, il a réalisé douze panneaux pour la salle de jeu des enfants du transatlantique «Paris» et du paquebot «Aramis». Edmond Rostand lui fit peindre cinq panneaux pour sa villa basque d'Arnaga. » [Bénézit (E.), Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Op. cit., tome troisième, p. 463]. L'ouvrage en question mentionne aussi ses illustrations pour les ouvrages de Perrault, Andersen, Francis Jammes, Anatole France…, ainsi que pour ses propres œuvres, notamment « Sur les chemins de France, ouvrage en lequel Georges Delaw traduit à la fois son amour du paysage français et tout ce que nos sites évoquent des traditions populaires, du réel familier au légendaire. » (Ibid.)
Delaw a également écrit La Première année de collège d'Isidore Torticolle, Contes de nourrice et histoires de brigands, et Histoire mirobolante de Jean de la lune.
Il est possible que le premier contact entre Delaw et le groupe de Carnetin soit assuré par Francis Jourdain, qui ressemble un peu à son confrère par ses idées et sa production (il réalisera, par exemple, les décors de L'Atalante).
À plusieurs reprises le nom de ce sympathique fantaisiste apparaît dans la correspondance littéraire [lettre 45 du 5 juillet 1910 de Marguerite Audoux à Larbaud, où elle lui écrit que Michel, Gignoux, Delaw et elle, notamment, sont réunis au Diben ; autre lettre (51) à Gide du 23 juillet 1910, où l'on apprend que c'est Marguerite Audoux qui fait connaître Michel Yell au dessinateur)] ainsi que dans la lettre adressée le 18 août 1935 à Paul d'Aubuisson par Marguerite Audoux, qui raconte à son petit‑neveu la fin de vie pathétique du dessinateur.
Lettres échangées
Collection 1910 |
Lettre de George Delaw à Marguerite Audoux |
a comme auteur cette lettre |
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