Transcription
Texte de la lettreTampon en partie effacé :
"Dr de Valcourt
[mots effacés] Cannet
Cannes
Paris, 28 juin 88
Monsieur,
Je reçois d'un de vos proches parents auquel je porte une grande affection, M. E. De Vermont, demeurant à New-York, la copie d'une correspondance échangée entre vous. Il s'agit que vous lui adressez (sic) 5 à 7 semaines avant toute publication en France. (sic) Les derniers chapitres de votre roman intitulé le "Rêve"- afin qu'il puisse être traduit et imprimé, au moment où la fin du roman paraitra en France.
M. de V. offre de vous remettre pour cela la somme de mille francs. Que vous acceptez (sic). Il vous demande, de plus, l'option de pouvoir traduire dans les mêmes conditions, le cas échéant, vos deux prochains romans. Je viens, Monsieur, insister auprès de vous, et en raison de mon affection pour M. de Vermont, afin que vos rapports d'affaire et littérature soient ainsi établis.
Je n'ai pas l'avantage de vous connaître personnellement, mais je sais que mon gendre le Docteur Sehle [mot illisible] et ma fille ont eu le plaisir de vous voir au Mont d'or ainsi que Madame Zola. Je vais les rejoindre au Mont d'or dimanche prochain. Veuillez m'y adresser votre réponse et agréer l'assurance de mes sentiments distingués.
Dr de Valcourt
Je dois envoyer de l'argent à M. De Vermont le 15 octobre prochain _ je prendrais personnellement l'engagement de vous verser les mille francs à cette époque _ c'est-à-dire de vous remettre un chèque pour mon banquier en date du 15 octobre. C'est ce qui m'arrangerait le mieux. Cependant je vous verserai la dite somme auparavant si vous le voulez absolument.
J'exerce la médecine à Cannes pendant l'hiver et passe l'été soit au Mont d'or, soit à Paris, soit en voyage.
"Dr de Valcourt
[mots effacés] Cannet
Cannes
Paris, 28 juin 88
Monsieur,
Je reçois d'un de vos proches parents auquel je porte une grande affection, M. E. De Vermont, demeurant à New-York, la copie d'une correspondance échangée entre vous. Il s'agit que vous lui adressez (sic) 5 à 7 semaines avant toute publication en France. (sic) Les derniers chapitres de votre roman intitulé le "Rêve"- afin qu'il puisse être traduit et imprimé, au moment où la fin du roman paraitra en France.
M. de V. offre de vous remettre pour cela la somme de mille francs. Que vous acceptez (sic). Il vous demande, de plus, l'option de pouvoir traduire dans les mêmes conditions, le cas échéant, vos deux prochains romans. Je viens, Monsieur, insister auprès de vous, et en raison de mon affection pour M. de Vermont, afin que vos rapports d'affaire et littérature soient ainsi établis.
Je n'ai pas l'avantage de vous connaître personnellement, mais je sais que mon gendre le Docteur Sehle [mot illisible] et ma fille ont eu le plaisir de vous voir au Mont d'or ainsi que Madame Zola. Je vais les rejoindre au Mont d'or dimanche prochain. Veuillez m'y adresser votre réponse et agréer l'assurance de mes sentiments distingués.
Dr de Valcourt
Je dois envoyer de l'argent à M. De Vermont le 15 octobre prochain _ je prendrais personnellement l'engagement de vous verser les mille francs à cette époque _ c'est-à-dire de vous remettre un chèque pour mon banquier en date du 15 octobre. C'est ce qui m'arrangerait le mieux. Cependant je vous verserai la dite somme auparavant si vous le voulez absolument.
J'exerce la médecine à Cannes pendant l'hiver et passe l'été soit au Mont d'or, soit à Paris, soit en voyage.
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