Transcription
Texte de la lettreSouth Bend, Indiana,
États-Unis d'Amérique,
20 mars 1902
Mon cher Monsieur,
Je vous envoie un exemplaire de mon dernier nouvelle*1 « Mlle Fourchette », un roman fondé sur l'affaire Dreyfus.
Je vous demande pardon, monsieur, parce que vous ne me connaissez pas, mais j'ai vous comme bien de « Le Débâcle »*. J'étais simplement soldat trois ans dans la guerre civile de 61-5, et de mon opinion cette œuvre là est la plus grande histoire d soldat en campaigne* qu'était jamais écrit*. Depuis lors j'ai lu beaucoup de vos charmants livres, comme touts2 les hommes intelligent* de ma fratrie.
J'étais à Paris pendant l'affaire Dreyfus, assistant dégoûté aux débats et les émeutes* attendant votre cas devant la cour au palais ; j'ai lu votre courageux article « J'accuse » et touts les détails, de jour en jour dans L'Aurore ; j'ai même vous vu une fois* dans la foule frénétique qui cherché* la vie de l'homme qu'osé* parler pour la liberté. Alors je pensé* beaucoup des grands écrivains de la France de jadis, comme Voltaire et Rousseau, et les essaims d'émigrés chassé* de temps en temps par l'intolérance du peuple français. Et mon cœur d'American* bat sonnent* en sympathie pour le premier écrivain de la France d'aujourd'hui, et avec profonde tristesse pour un peuple s'appelant libre sous le jour d'un gouvernement clerico-militaire*.
C'est pourquoi « Mlle Fourchette » monsieur. C'est ma petite voix élevé* d'outre mer pour la liberté_ la liberté, qui est le dernier héritage du monde entier.
Peut-être il vous intéressera _ je ne sais pas _ d'un American*.Mais le voilà.
Veuillez agréer, Monsieur, me.
Signature ; Charles Théodore Murray
M. Émile Zola,
Paris,
France.
États-Unis d'Amérique,
20 mars 1902
Mon cher Monsieur,
Je vous envoie un exemplaire de mon dernier nouvelle*1 « Mlle Fourchette », un roman fondé sur l'affaire Dreyfus.
Je vous demande pardon, monsieur, parce que vous ne me connaissez pas, mais j'ai vous comme bien de « Le Débâcle »*. J'étais simplement soldat trois ans dans la guerre civile de 61-5, et de mon opinion cette œuvre là est la plus grande histoire d soldat en campaigne* qu'était jamais écrit*. Depuis lors j'ai lu beaucoup de vos charmants livres, comme touts2 les hommes intelligent* de ma fratrie.
J'étais à Paris pendant l'affaire Dreyfus, assistant dégoûté aux débats et les émeutes* attendant votre cas devant la cour au palais ; j'ai lu votre courageux article « J'accuse » et touts les détails, de jour en jour dans L'Aurore ; j'ai même vous vu une fois* dans la foule frénétique qui cherché* la vie de l'homme qu'osé* parler pour la liberté. Alors je pensé* beaucoup des grands écrivains de la France de jadis, comme Voltaire et Rousseau, et les essaims d'émigrés chassé* de temps en temps par l'intolérance du peuple français. Et mon cœur d'American* bat sonnent* en sympathie pour le premier écrivain de la France d'aujourd'hui, et avec profonde tristesse pour un peuple s'appelant libre sous le jour d'un gouvernement clerico-militaire*.
C'est pourquoi « Mlle Fourchette » monsieur. C'est ma petite voix élevé* d'outre mer pour la liberté_ la liberté, qui est le dernier héritage du monde entier.
Peut-être il vous intéressera _ je ne sais pas _ d'un American*.Mais le voilà.
Veuillez agréer, Monsieur, me.
Signature ; Charles Théodore Murray
M. Émile Zola,
Paris,
France.
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Murray, Charles Théodore, Lettre de Charles Théodore Murray à Émile Zola datée du 20 mars 1902, 1902-03-20. Édition des lettres internationales adressées à Émile Zola.
Centre d'Étude sur Zola et le Naturalisme & Institut des textes et manuscrits modernes, CNRS-ENS ; projet EMAN (CNRS-ENS-Sorbonne Nouvelle)..
Consulté le 06/06/2023 sur la plate-forme EMAN : https://eman-archives.org/CorrespondanceZola/items/show/6511