Lettre de Paul Meyer à Émile Zola datée du 5 juin 1899
Auteur(s) : Meyer, Paul
Transcription
Texte de la lettrePapier à lettres.
En haut à gauche :
French Books 1132 Broadway
Novelties, Photographs.
Meyer Bros and Co. Books,
Fashion Papers,
Stationery, Periodicals, Frames.
En haut à droite :
Cable address, Artdealer.
À la main :
New York, le 5 juin 1899
À Monsieur Émile Zola
Paris,
Cher Maître,
Nous sommes à vous adresser nos plus sincères félicitations pour le magnifique résultat de l’Affaire Dreyfus obtenu grâce à vous.
J’ai, pas le dernier courrier adressé une lettre à Me Labori et peut-être, en avez-vous pris connaissance.
Comme vous l’avez appris, j’ai fait le voyage l’automne dernier, pour vous entretenir au sujet d’une tournée aux États-Unis et à mon grand regret je n’ai pu vous rencontrer.
Ne croyez pas, Cher Maître, que c’est la curiosité qui amènera le public mais bien l’envie d’acclamer celui qui a fait tout pour voir la justice rendue. Pourquoi ne vous décideriez-vous pas ?
Écartant la question « argent » toute secondaire pour vous, ce voyage aux États-Unis, nous en sommes certains, vous intéresserait au plus haut point et vous donnerait probablement sujet à un ouvrage.
Nous sommes prêts à dépose avant votre départ, la garantie du montant du contrat ; de plus, nous défraierions les dépenses de déplacement.
Comme je le disais à Me Labori, sur un mot de vous ou un cable, je prendrai le premier paquebot en partance, pour nous entendre.
Vous connaissez probablement notre maison, de plus, comme vous le savez, je représente ici, la Société de Gens de Lettres ; bref, nous offrons toute la surface nécessaire à mener à bonne fin cette entreprise.
En attendant le plaisir de vous lire, veuillez agréer, Cher Maitre, l’assurance de ma haute et parfaite considération,
Meyer Freres & Cie,
En haut à gauche :
French Books 1132 Broadway
Novelties, Photographs.
Meyer Bros and Co. Books,
Fashion Papers,
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En haut à droite :
Cable address, Artdealer.
À la main :
New York, le 5 juin 1899
À Monsieur Émile Zola
Paris,
Cher Maître,
Nous sommes à vous adresser nos plus sincères félicitations pour le magnifique résultat de l’Affaire Dreyfus obtenu grâce à vous.
J’ai, pas le dernier courrier adressé une lettre à Me Labori et peut-être, en avez-vous pris connaissance.
Comme vous l’avez appris, j’ai fait le voyage l’automne dernier, pour vous entretenir au sujet d’une tournée aux États-Unis et à mon grand regret je n’ai pu vous rencontrer.
Ne croyez pas, Cher Maître, que c’est la curiosité qui amènera le public mais bien l’envie d’acclamer celui qui a fait tout pour voir la justice rendue. Pourquoi ne vous décideriez-vous pas ?
Écartant la question « argent » toute secondaire pour vous, ce voyage aux États-Unis, nous en sommes certains, vous intéresserait au plus haut point et vous donnerait probablement sujet à un ouvrage.
Nous sommes prêts à dépose avant votre départ, la garantie du montant du contrat ; de plus, nous défraierions les dépenses de déplacement.
Comme je le disais à Me Labori, sur un mot de vous ou un cable, je prendrai le premier paquebot en partance, pour nous entendre.
Vous connaissez probablement notre maison, de plus, comme vous le savez, je représente ici, la Société de Gens de Lettres ; bref, nous offrons toute la surface nécessaire à mener à bonne fin cette entreprise.
En attendant le plaisir de vous lire, veuillez agréer, Cher Maitre, l’assurance de ma haute et parfaite considération,
Meyer Freres & Cie,
Les folios
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