Lettre de A. Cruzot Comesson à Émile Zola datée du 31 mars 1898
Auteur(s) : Cruzot Comesson, A.
Transcription
Texte de la lettrePapier à lettres.
Déjà imprimé :
10, Bayard Avenue.
Princeton, New Jersey.
À la main :
Le 31 mars
1898
Monsieur,
Peut être vous souviendriez-vous par les circonstances de sa visite, du professeur américain qui, un jour de l’été de 1896, eu l’honneur de vous voir un matin à Médan et auquel vous avez bien voulu accorder l’autorisation, ratifiée par M. Fasquelles, de faire quelques extraits de vos œuvres pour usages dans nos universités, plaquette qui, je l’espère, paraîtra avant trop longtemps.
Je n’ai jamais oublié, Monsieur, le gracieux accueil que vous avez bien voulu faire à l’étranger, et dont le souvenir est un des plaisirs intellectuels de ma vie. Et j’’ose à présent vous prier d’accepter un petit article n’ayant aucun rapport, qui paraît dans l’Indépendent, journal qui a une clientèle des plus intellectuelles dans deux et même trois continents, et qui, longuement associé il y a trente années avec l’œuvre de l’Émancipation se prête, par ce fait même, à une propagande nouvelle de justice pour une cause et son Héros. Je ne parle, Monsieur, que pour moi-même, mais je le pourrais bien pour la Faculté et la jeunesse universitaire dont l’accord est unanime à vous admirer et à croire à la justice de vos sublimes efforts et à leur succès dans un prochain futur. Je vous prie que, si nous allons vraiment en en Amérique avoir le plaisir de vous y voir (sic), vous vouliez bien réserver un temps pour donner à notre université _ une des vieilles et fameuses des États-Unis _ l’honneur de vous entendre, et que vous me fassiez l’honneur de me communiquer les conditions sous lesquelles cet honneur nous serait permise (sic). J’ose espérer, Monsieur, que vu l’influence énorme pour l’appréciation de la France fournie par une telle ovation, vu qu’il vous serait possible de voir notre grande université, et peut être de jouir de l’enthousiasme que votre présence y exciterait, que vous voudrez bien vous souvenir de ma demande que, je puis vous assurer, une fois en voie de s’accomplir (sic).
L’Humanité appuiera pour voix insoumises (sic).
Passez les milliers des messages d’admiration pour vous-même et pour Vôtre* courage épique, qui vous sont parvenus du monde entier, veuillez ajouter l’hommage d’un autre, et veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de plus haute et de ma plus profonde et respectueuse admiration et considération.
À M. Émile Zola A. Cruzot Comesson
Déjà imprimé :
10, Bayard Avenue.
Princeton, New Jersey.
À la main :
Le 31 mars
1898
Monsieur,
Peut être vous souviendriez-vous par les circonstances de sa visite, du professeur américain qui, un jour de l’été de 1896, eu l’honneur de vous voir un matin à Médan et auquel vous avez bien voulu accorder l’autorisation, ratifiée par M. Fasquelles, de faire quelques extraits de vos œuvres pour usages dans nos universités, plaquette qui, je l’espère, paraîtra avant trop longtemps.
Je n’ai jamais oublié, Monsieur, le gracieux accueil que vous avez bien voulu faire à l’étranger, et dont le souvenir est un des plaisirs intellectuels de ma vie. Et j’’ose à présent vous prier d’accepter un petit article n’ayant aucun rapport, qui paraît dans l’Indépendent, journal qui a une clientèle des plus intellectuelles dans deux et même trois continents, et qui, longuement associé il y a trente années avec l’œuvre de l’Émancipation se prête, par ce fait même, à une propagande nouvelle de justice pour une cause et son Héros. Je ne parle, Monsieur, que pour moi-même, mais je le pourrais bien pour la Faculté et la jeunesse universitaire dont l’accord est unanime à vous admirer et à croire à la justice de vos sublimes efforts et à leur succès dans un prochain futur. Je vous prie que, si nous allons vraiment en en Amérique avoir le plaisir de vous y voir (sic), vous vouliez bien réserver un temps pour donner à notre université _ une des vieilles et fameuses des États-Unis _ l’honneur de vous entendre, et que vous me fassiez l’honneur de me communiquer les conditions sous lesquelles cet honneur nous serait permise (sic). J’ose espérer, Monsieur, que vu l’influence énorme pour l’appréciation de la France fournie par une telle ovation, vu qu’il vous serait possible de voir notre grande université, et peut être de jouir de l’enthousiasme que votre présence y exciterait, que vous voudrez bien vous souvenir de ma demande que, je puis vous assurer, une fois en voie de s’accomplir (sic).
L’Humanité appuiera pour voix insoumises (sic).
Passez les milliers des messages d’admiration pour vous-même et pour Vôtre* courage épique, qui vous sont parvenus du monde entier, veuillez ajouter l’hommage d’un autre, et veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de plus haute et de ma plus profonde et respectueuse admiration et considération.
À M. Émile Zola A. Cruzot Comesson
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