Laval est candidat à l'emploi de sculpteur des modèles en plâtre. Godin précise que les modèles sont destinés au moulage de fonte de fer, pour des appareils de chauffage et autres objets d'ameublement le plus souvent émaillés. Il lui demande de lui communiquer ses références et ses conditions.

Godin explique à Laval que l'association du Familistère ne peut satisfaire les conditions qu'il demande. Il lui explique que l'association n'accorde que des appointements fixes et que la part des bénéfices accordée aux membres de l'association est proportionnée aux appointements. Il ajoute que chacun prend le logement à sa convenance. Il lui propose de faire un essai de 15 jours ou un mois qu'il rémunérerait sur le pied de 6 000 F par an pour 10 heures de travail par jour. Dans le cas où cette proposition ne lui convenait pas, Godin demande à Laval de lui indiquer un collègue avec qui il pourrait s'entendre.

Godin répond à la lettre de Laval du 16 septembre 1884. Il lui annonce qu'il a suffisamment de sculpteurs. Il lui rappelle qu'il a autrefois renoncé à l’embaucher à cause de ses prétentions salariales, mais qu’il est prêt à voir la manière dont il travaille quand il se rendra à Paris.

Godin envoie à Laval un dessin de rinceau à sculpter sur bois de platane pour un montant de 120 F.