Godin informe Bourneville que le journal Le Devoir va recommander la lecture du Manuel pratique de la garde malade. Il lui demande quel prix il doit indiquer pour l'ouvrage. Il le remercie également pour l'envoi du Palmarès des écoles professionnelles des infirmières de la ville de Paris. Il lui adresse l'étude sociale Le Familistère et lui indique que 1 800 personnes vivent dans les habitations de l'association du Familistère, que celle-ci comprend un personnel ouvrier important au-dehors, qu'elle possède des services d'assurance mutuelle parmi lesquels le service médical, mais que ce dernier est incomplètement organisé car les médecins se trouvent en ville. Il lui demande s'il peut le mettre en rapport avec une infirmière expérimentée ou avec un médecin.

Godin informe Bourneville que les frais payés chaque année aux médecins et aux sages-femmes par les membres de l'association du Familistère s'élèvent à 6 000 F et que la population utilise à sa convenance les services de trois médecins installés en ville. Il précise que le personnel du service médical du Familistère aurait à payer son loyer et ne recevrait que ses appointements. Il demande à Bourneville si l'association peut engager un médecin et une infirmière sans augmenter ses frais. Il lui adresse un numéro du journal Le Devoir présentant le bilan annuel des assurances mutuelles de la Société du Familistère.

Godin rappelle au docteur Bourneville sa lettre du 29 septembre 1887, sur la possibilité de procurer un médecin et une infirmière à l'association du Familistère, restée sans réponse.