Réponse à la lettre de Deville du 22 octobre 1891 : sur la proposition de publier dans Le Devoir la notice sur Laviron parue dans L'Union mutualiste.

Informe son correspondant que la publication du texte sur Laviron dans le journal Le Devoir est repoussée au numéro de décembre 1891.

Remerciements pour l'envoi le 26 décembre 1891 par Constant Deville d'une communication ; promesse de lui adresser le livre de Bernardot sur le Familistère quand sera parue la deuxième édition ; réception du numéro de L'Union mutualiste

Envoi de la deuxième édition du livre de Bernardot sur le Familistère, dont Marie Moret avait annoncé en 1891 la parution à Deville, et qui contient « la plus complète biographie parue jusqu'ici de J. Bte André Godin ».

Godin accuse réception de la lettre de Deville et l'informe qu'elle paraîtra dans le prochain numéro du journal Le Devoir. Il lui indique qu'il recevrait volontiers de lui des communications sur l'enseignement professionnel.

Sur l'appréciation par Deville de Mutualité nationale et des réformes sociales présentées dans la brochure, notamment la réforme des impôts par l'hérédité de l'État. Godin demande à Deville s'il connaît un rédacteur pouvant collaborer au journal Le Devoir dans un esprit comparable au sien. Il lui adresse le dernier numéro du Devoir dans lequel il fait de la question de l'hérédité de l'État le point central de sa candidature aux élections cantonales.

Sur une ancienne correspondance entre Deville et Godin et une proposition de Deville. Godin demande à Deville s'il a lu suffisamment le journal Le Devoir et ses ouvrages pour savoir s'il est en communion d'idées avec lui et prendre la rédaction du journal. Il lui demande également quelles seraient ses conditions pour venir habiter au Familistère et l'interroge sur sa situation familiale.

Godin invite Deville à venir discuter avec lui à Guise [de l'emploi de rédacteur du journal Le Devoir]. Il lui annonce qu'il lui remboursera ses frais de voyage et qu'il l'indemnisera 7 F par jour pendant le temps de sa visite de quinze jours ou un mois. Il lui demande de s'adresser à Doyen à son arrivée.

Deville a ajourné sa venue au Familistère. Godin lui rappelle sa lettre du 12 juillet 1887 sur l'emploi de secrétaire rédacteur du journal Le Devoir. Il lui annonce qu'il peut lui accorder 200 F d'appointements par mois et qu'il voulait lui confier la relecture du manuscrit d'un ouvrage intitulé La révolution sociale/em> qui reprend et développe des réformes proposées dans le journal Le Devoir. Il lui envoie son livre Le gouvernement.

Godin explique à Deville qu'il n'a pas le temps de correspondre avec lui [pour expliciter le programme du journal Le Devoir]. Il lui adresse neuf études sociales et le journal Le Devoir. Il lui indique qu'il recevra avec plaisir ses réflexions à leur sujet ou des articles pour Le Devoir.

Remercie de partager l'heureux souvenir de son mari. Suite à la remarque de Deville qui dit que Marie Moret et Godin ont pensé ensemble certaines propositions, elle répond qu'elle recevait de lui "tout le pain de l'intelligence et du cœur". Grâce au monde spirituel, la différence d'âge entre eux n'existe plus et que Godin en profite. Deville approuve la ligne de conduite du Devoir.