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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 juillet 1858
Sur le livre Clef de la vie et la spiritualité de Godin. Godin indique à Louis Michel qu'il est depuis 5 ans sous l'impression de manifestations occultes de formes diverses. « Porté à admettre que les choses de ce monde ne sont pas seulement conduites par les hommes et le hasard, je crus dès l'origine de ces manifestations à l'intervention divine au milieu des choses humaines, et pendant quelque temps j'ai avidement espéré que le remède aux maux de notre triste humanité allaient recevoir par cette voie leur remède. Des communications aussi peu intelligentes qu'obscures dans leur but m'obligèrent à me retrancher dans le peu de bon sens que je possède et d'attendre de nouvelles lumières. » Godin explique à Louis Michel qu'il a trouvé dans la Clef de la vie une doctrine suivant son cœur et qu'il a été témoin rue du Hasard à Paris de communications spirituelles avec les hommes. Il lui confie qu'une communication spirituelle, qu'il transcrit dans la lettre, l'a enjoint à « entrer en rapport avec celui qui est à la fois la voix et le pouvoir du grand-père de tous », qui lui semble désigner Louis Michel lui-même. Godin exprime son souhait de correspondre avec Louis Michel.

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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 5 août 1858
Godin répond à une lettre de Louis Michel de Figanières. Il lui explique que la foi aveugle ne lui suffit pas et qu'il a le besoin de comprendre la théorie de la Clef de la vie et d'obtenir des preuves de la vérité de son système cosmogonique. Godin fait référence à Swedenborg, qu'il cite. Il informe qu'il a entrepris une nouvelle lecture de la Clef de la vie avec son fils en raison de la valeur humanitaire du livre. Godin évoque sa contribution à l'accomplissement de la théorie de la Clef de la vie encouragée par Louis Michel.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Michel de Figanières, 25 novembre 1858
Godin répond à la lettre de Louis Michel du 19 novembre 1858. Godin communique à Louis Michel ses observations sur la théorie de la Clef de la vie après avoir rencontré ce dernier. Il explique qu'il cherche à comprendre par l'intelligence le principe de la vie exposé dans le livre, qui repose sur l'existence d'hominicules infiniment petits. Godin explique qu'il a vainement cherché l'explication de ces hominicules et qu'il se méfie des déceptions causées par les manifestations occultes des dernières années. Il indique qu'il a pu lire des chapitres inédits des nouvelles inspirations de Louis Michel que ce dernier lui avait communiqués pour écarter ses doutes, mais qu'il n'a pu trouver de certitude dans cette lecture de chapitres qui contredisent les lois mathématiques. Godin pense que l'arithmétique, la géométrie, la mécanique, les mathématiques sont d'ordre divin et valent dans tous les mondes, et il est convaincu que l'organisation véridique des sociétés humaines repose sur la connaissance des lois naturelles. Il demande à Louis Michel si ce qu'il dit de la planète inconnue peut suffire à fonder l'organisation sociale fraternelle et l'organisation du travail dans toutes les branches industrielles. Il laisse entendre que la Clef de la vie n'est pas suffisamment intelligible. Godin subordonne l'obtention de son concours à la recherche des moyens d'être plus directement utile à l'humanité. Dans la marge gauche du folio 108r, Godin indique qu'il joint 13,50 F à sa lettre pour l'envoi d'un exemplaire de la Clé de la vie à Pommerose Moret à Crécy en Seine-et-Marne.
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