Godin informe Ravet-Anceau que la fête de l'Enfance a lieu au mois de septembre et que la fête du Travail aura lieu le jour de la Pentecôte. Il lui offre l'alternative de visiter le Familistère un jour de fête ou un jour ordinaire.

Godin a envoyé son ouvrage La richesse au service du peuple à Ravet-Anceau et accuse réception de l'ouvrage de ce dernier sur l'émancipation des femmes. Il explique à Ravet-Anceau que Quaintenne, architecte habitant autrefois au 9 rue Durnerin à Lille et habitant aujourd'hui à Guise, lui demande de lui avancer des fonds qu'il prétend lui rembourser sur une créance à Lille pour des constructions qu'il y a faites ; il lui demande s'il peut obtenir des renseignements sur cette créance. Godin mentionne le nom de personnes liées à la question : Paul de Renty, avoué au 19 rue d'Angleterre à Lille, Sauvage, expert, et Duthilleul, architecte.

Sur des garanties au prêt de 1 600 F fait à Quaintenne. Godin envoie à Ravet-Anceau La souveraineté et les droits du peuple.

Sur une créance de Quaintenne. Ravet-Anceau a écrit à Godin le 29 novembre 1874 que la créance de Quaintenne était d'un montant supérieur à sa dette envers lui. Godin informe Ravet-Anceau qu'un huissier de Guise chargé de traiter à l'amiable avec le créancier de Quaintenne à Lille lui a appris qu'une saisie-arrêt sur ce créancier ne laissait pas l'espoir de récupérer quelque chose. Godin demande son avis à Ravet-Anceau.

Godin demande à Ravet-Anceau des renseignements sur monsieur Meignée demeurant au 48, rue d'Esquermes à Lille, qui a été pendant 7 ans chef de comptabilité dans la Société des mines de Ferfay et de Ames dans le Pas-de-Calais, qu'il a quittée il y a deux ans. Godin se demande pourquoi il n'a pas retrouvé une belle position dans une région industrielle comme le Nord.

Sur l'emploi de chef de comptabilité des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Sur la candidature de Ch. Pety, ami de Ravet-Anceau : Godin observe qu'il est âgé d'une cinquantaine d'années, ce qui lui semble un âge avancé pour faire l'apprentissage d'une comptabilité appliquée à l'industrie ; il indique que Pety pourrait toutefois trouver un emploi à Guise. Godin explique à Ravet-Anceau qu'il cherche une personne dirigeant la comptabilité industrielle de ses trois établissements (l'usine de Guise, le Familistère et l'usine de Laeken) et non quelqu'un s'occupant de questions sociales.

Marie Moret informe Ravet-Anceau que Godin a reçu sa lettre avant son départ pour un voyage de trois semaines et qu'il lui confirme sa réflexion sur l'âge du candidat à l'emploi de chef de la comptabilité des Fonderies et manufactures "Godin" ; elle précise que les appointements du chef de comptabilité sont de 450 F par mois et que la fonction d'économe du Familistère est rétribuée selon les services rendus par la personne.