Godin accuse réception d'un billet de 472,36 F envoyé par Rivière. Godin constate que pour la deuxième fois en deux affaires, Rivière élève une contestation : Godin refuse de reprendre une cuisinière qui présente des grains de sable à sa surface ; il suggère à Rivière de la proposer à Foyart de Noyon à qui Godin doit encore livrer des appareils.

Godin écrit à Rivière au sujet de la commande passée à Barthélémy Godin de huit cuisinières et d'un poêle d'un montant de 739 F : il lui garantit une révision du montant de la commande en février 1848 si le prix des marchandises de la manufacture Godin-Lemaire venait à baisser. Il informe Rivière qu'à réception de sa réponse, il chargera un voiturier pour un transport des marchandises au prix de 3 F les 100 kg, et qu'il tiendra compte de la remise promise sur cette commande par son frère Barthélémy.

Godin demande à ses correspondants pourquoi ils n'ont pas répondu à sa lettre du 19 juin 1846 ; il indique que les marchandises sont emballées prêtes à être expédiées et qu'un retard est susceptible de modifier les conditions de la vente.

Sur une commande faite auprès de Barthélémy Godin : Godin répond à la lettre de Rivière du 3 juillet en lui rappelant les termes de la commande (8 cuisinières et un poêle elliptique au prix de 739 F) et en lui indiquant qu'il considérerait sa commande comme non avenue s'il voulait modifier les conditions de la vente.

Pour dissiper un malentendu, Godin envoie à Fosset une facture de 737 F ramenée à 696,15 F grâce aux remises consenties par Godin et attend de recevoir son acceptation pour traiter sa commande.

Godin retourne à Rivière un billet de 83,85 F, lui fait remarquer qu'il a fait une erreur sur l'escompte et émet un mandat à vue de 86 F.

Godin informe Rivière qu'il peut lui expédier les cuisinières qu'il demande et précise qu'il peut payer à échéance de 4 mois ou au comptant avec 2 % d'escompte.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon : Godin accuse le règlement par Rivière de deux poêles contrefaits Degon.