Godin annonce qu'il a expédié le 23 octobre à Ham chez l'aubergiste Dachu les poêles commandés, et lui adresse la facture correspondante. Il fait une observation sur les dispositions des cuisinières.

Sur une livraison de poêles par le voiturier Degraviaire de Noyon : Godin tient la lettre de voiture pour preuve que les couvercles des poêles faisaient bien partie de la livraison ; il suppose que les couvercles ont été oubliés à Ham.

Godin annonce qu'il vient d'expédier des marchandises au faubourg Saint-Sulpice de Ham, et envoie la facture correspondante de 316 F. À propos de couvercles de poêles non livrés par le voiturier Degravière [Degraviaire] de Noyon : Godin espère que Villette-Berlancourt les a récupérés ; dans le doute, il en a envoyé d'autres et signale qu'il pourra ensuite envoyer des poêles sans couvercle.

Godin demande à Villette-Berlancourt confirmation de la commande passée à son frère de poêles à tampons sans anses, à la différence de la commande de l'année précédente, et lui précise les modalités de paiement de la commande.

Godin demande à ses correspondants pourquoi ils n'ont pas répondu à sa lettre du 19 juin 1846 ; il indique que les marchandises sont emballées prêtes à être expédiées et qu'un retard est susceptible de modifier les conditions de la vente.

Godin répond à une lettre de Villette-Berlancourt du 6 octobre 1847 et lui signale qu'il n'a pas reçu les réclamations auxquelles il est fait référence. Godin rappelle à Villette-Berlancourt sa lettre du 19 juin 1847 relative aux anses des couvercles des poêles de sa commande, lui signale que les poêles sont emballés depuis deux mois et lui demande de répondre par retour de courrier à ce sujet.

Godin informe Villette-Berlancourt qu'il a saisi l'occasion de charger sur une voiture et lui faire livrer directement une partie des marchandises commandées à son frère Barthélémy, bien qu'il n'ait pas eu de réponse à sa lettre du 9 octobre 1847 relative aux anses des couvercles des poêles. Il lui envoie la facture correspondante de 437 F.

Godin signale à Villette-Berlancourt qu'il a prié Susse de s'entendre avec lui pour lui verser les fonds nécessaires à payer le mandat de 736 F échu le 7 avril 1848 émis par Godin.

Godin explique à Villette-Berlancourt, qui a refusé de payer la traite d'une facture de marchandises du 7 décembre 1847, qu'il n'est pas responsable des affaires que Villette-Berlancourt a faites avec Susse, que c'est lui qui a commandé les marchandises, qu'il reste son débiteur et qu'il émettra un nouveau mandat pour recouvrer sa créance.

Godin informe Villette-Berlancourt, qu'étant obligé de rembourser la traite qu'il lui a laissé retourner, il émet un mandat de 739,35 F payable le 1er mai 1848 comprenant les frais de retour.

Godin répond à la lettre de Villette-Berlancourt datée du 24 avril. Il fait un historique de l'affaire Susse : Villette-Berlancourt a commandé de manière pressante des marchandises par ses lettres du 26 novembre et du 2 décembre 1847 ; Godin lui a envoyé immédiatement ces marchandises, dont une partie était destinée à Susse sans que Godin en ait été averti auparavant ; aussi Villette-Berlancourt est-il le seul responsable du paiement de ces marchandises aux yeux de Godin. À la demande de Villette-Berlancourt, Godin accepte de retirer de la circulation le mandat qu'il a émis sur lui, à condition de lui payer 275 F immédiatement en espèces et 471,35 F, frais de retard inclus, par un mandat sur Paris. Sur un certificat demandé par Villette-Berlaimont pour se faire payer par Susse.

Godin répond à Villette-Berlancourt qui lui demande de lui certifier le paiement d'une somme de 491 F : Susse ne peut prétendre devoir à Godin le paiement de la marchandise puisque Godin lui a écrit que c'est seulement à Villette-Berlancourt qu'il avait affaire et que Susse lui a déjà réglé ce qu'il lui devait personnellement.

Godin demande à Villette de préciser sa commande d'après le tarif de la manufacture. Il lui signale que le coût du transport ne serait pas plus élevé s'il prenait trois ou quatre cuisinières supplémentaires.

Godin répond à la lettre de Villette du 29 septembre 1848 en lui adressant une circulaire. Il remercie Villette de lui signaler l'existence de contrefaçons de ses produits chez les marchands de Nesle.

Godin regrette que Villette lui accorde peu de confiance et lui indique que les avis qu'il lui a donnés sont officieux.

Godin indique à Villette qu'il ne peut lui expédier les marchandises d'une commande sujette à contestation. Godin exprime le regret de ne pas avoir vu Villette à l'occasion de son passage à Nesle pour lui montrer que les « prétendus produits Degon » ne peuvent rien changer à ses conditions de vente.

Sur une créance à payer par Villette-Berlancourt.

Godin accuse réception d'un paiement de 526 F par Villette-Berlancourt et l'informe qu'il émet un mandat de 66 F à échéance du 23 mars 1849 pour solde de son compte.

Le texte de la lettre renvoie au premier alinéa de la lettre à Pottier-André du 30 septembre 1849 [En raison du grand nombre de demandes de cuisinières 60 cm et 56 cm, Godin consent désormais à livrer ces appareils au prix du tarif à condition que la commande comprenne, pour une de ces cuisinières, trois autres cuisinières ou poêles ; si ce n'était pas le cas, elles seront alors vendues à 5 F au-dessus du prix du tarif.] Godin indique que les cuisinières à nouveaux pieds valent 4 F de plus que les cuisinières à anciens pieds, et qu'il est avantageux de prendre des cuisinières de 90 cm à 5 tampons et porte à rôtir au prix de 90 F. À propos de l'affaire de la créance Susse : Godin indique à Villette que Susse lui doit encore de l'argent et qu'ainsi, il n'est pas plus heureux que Villette à cet égard.

Réponse à une lettre du 12 novembre 1846 : sur l'impossibilité d'expédier dans l'immédiat des échantillons d'appareils de la manufacture Godin-Lemaire.

Sur une commande de marchandises ne pouvant être satisfaite dans l'immédiat à cause des demandes considérables auxquelles doit répondre la manufacture Godin-Lemaire. Godin prie monsieur Villette de patienter pour recevoir les échantillons commandés et souhaite savoir s'il peut les livrer à Saint-Quentin. Godin joint à sa lettre un tarif au verso duquel se trouvent trois nouveaux modèles.

Livraison de marchandises de la manufacture Godin-Lemaire chez monsieur Noblecourt, garde-pont à Saint-Quentin.

Facturation d'une cuisinière de la manufacture Godin-Lemaire livrée à Saint-Quentin. Observation sur le modèle du poêle livré précédemment.