Godin adresse une facture de 309 F correspondant à une expédition de marchandises du 23 septembre 1848. Godin informe Fosset qu'il accepte de lui acheter du cuivre à 1,20 F le kg, même s'il n'a pas besoin de cuivre à cette période.

Godin adresse une facture de 250 F pour des marchandises expédiées le 21 septembre 1848. Il l'informe qu'il est prêt à accorder à Veuve Brion-Bécasseau une remise de 5 % en cas de paiement au comptant à Guise dans les 15 jours qui suivent l'expédition.

Godin conseille à l'ingénieur Ledoux d'aller à Roye ou à Nesle choisir chez un marchand de la ville le poêle qu'il désire acheter.

Godin rappelle à Carpentier sa lettre du 13 septembre 1848 relative au règlement de sa créance par Susse.

Godin avise Jacquet-Robillard qu'il lui expédie le jour même la cuisinière demandée et lui adresse la facture correspondante de 112 F. Il l'informe qu'il est prêt à lui accorder une remise de 5 % sur le prix indiqué au tarif de la manufacture en plus de l'escompte d'usage. Il dément vendre aux consommateurs au même prix qu'aux marchands : la différence est de 15 %.

Sur l'affaire de contrefaçon Degon. Godin se réfère à sa lettre du 24 septembre 1848 à Oudin-Leclère ; il lui explique qu'il craint que Degon soit mis en faillite, mais qu'en attendant il emploie de nombreux ouvriers pour produire des marchandises vendues au rabais. Godin veut prendre des mesures pour parer à cette dépréciation de ses propres produits : une nouvelle saisie n'offre pas de garantie de succès ; Godin propose de faire constater chez les marchands la présence d'objets contrefaits afin d'obtenir des dommages et intérêts. Il demande à Oudin-Leclère quels moyens employer pour cela. Il souhaite mettre rapidement un terme au procès.

Godin indique à Vermond qu'il a été absent depuis que Mafille est venu le voir, et l'informe qu'il a réalisé 6 208 F de chiffre d'affairess à Péronne l'année précédente. Il annonce à Vermond qu'il est prêt à lui garantir l'exclusivité de la distribution de ses produits à Péronne jusqu'au mois de juillet 1849 s'il s'engage à commander des marchandises pour un montant équivalent avant le mois de février 1849.