Godin répond à la lettre de C. de Lachevardière du 25 décembre 1860. Il lui demande des précisions sur sa situation personnelle et sur son expérience dans des maisons d'industrie ou de commerce tout en l'assurant de sa discrétion à leur égard. Il lui rappelle que sa lettre du 22 décembre à son frère demandait à ce que le candidat fixe le montant des émoluments auxquels il pouvait prétendre et qu'il n'a pas eu l'idée de subordonner celui-ci à des preuves ou des épreuves. Il lui demande de lui faire connaître ses conditions pour venir à Guise et de lui indiquer le moment où il serait disponible. Il l'informe qu'aucun employé n'est logé aux frais de l'usine, que chacun est libre de se loger en ville, mais qu'il a fait construire une vaste habitation où les employés peuvent louer un appartement au prix de 4 à 5 F par chambre et par mois, « de sorte que chacun se loge suivant ses moyens ou ses habitudes d'économie ».