FamiliLettres

FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au ministre de l'Instruction publique, 29 juin 1874
Sur l'autorisation d'ouverture des écoles du Familistère. Godin fait au ministre un compte-rendu de la conversation qu'ils ont eue au sujet des écoles du Familistère, qu'il juge utile à la suite de la convocation de deux maîtresses adjointes par le juge de paix au sujet de la demande d'autorisation de leur ouverture en école libre. Godin fait l'historique de l'institution : il l'a créée en 1862 et elle a fonctionné avec le soutien de l'administration ; en 1872, le préfet lui a demandé de renouveler la demande d'autorisation d'ouverture en institution libre ; celle-ci a été régularisée en 1873 ; l'institution n'a pas été ouverte en son nom mais au nom d'un chef d'institution bien qu'il ait consacré 100 000 F à la construction des bâtiments et consacre chaque année 20 000 F aux soins de 350 enfants ; malgré ses réticences à l'égard d'un système qui subordonne l'existence des écoles à un titulaire différent du fondateur, Godin a accompli ces formalités. Godin rappelle que le chef de l'institution choisit ses professeurs adjoints et divise les classes sans que la loi lui impose des prescriptions à cet égard. Godin redoute qu'une interprétation différente de la loi – l'obligation de nommer un titulaire agréé pour chaque classe – rende impossible l'éducation des enfants pauvres en raison de la difficulté de trouver des professeurs et des instituteurs ayant les qualités requises. Godin se plaint que des maîtresses sont convoquées directement à ce propos sans qu'il soit tenu informé et sans que l'instituteur titulaire soit consulté, et qu'une autorisation d'ouverture d'école libre soit demandée à chacune alors que les salles de classe sont contigües. Godin ajoute que la délation et la calomnie avaient cherché à accréditer que l'on professe l'athéisme dans les écoles du Familistère. Il espère que l'enquête que le ministre a promis de faire sur elles établira leur conformité à la loi.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Alphonse Grebel, 29 juin 1874
Godin avertit Grebel qu'il n'a pas de temps à consacrer à l'examen des procès-verbaux des séances du conseil municipal. Il préfère obtenir l'explication des faits saillants qui se produisent à chaque séance. Il lui demande s'il est vrai que le maire ait préparé un arrêté de suspension du conseil municipal. Il le remercie pour les notes relatives aux débats du procès [de l'affaire Boucher et Cie].

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Delaruelle, 29 juin 1874
Godin demande à Delaruelle d'arranger l'affaire Obrador de la manière convenue avec Eugène André. Dans le post-scriptum, Godin demande à Delaruelle l'adresse de David Tisseron et il le prie de faire connaître à la maison Gustave Leroy et Cie son accord pour la caution de Quesnel du Havre pour garantir le paiement de leurs factures.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin au directeur des douanes, 29 juin 1874
Godin demande au directeur des douanes d'accorder à Eugène André une franchise de droits pour faire revenir en France par le bureau de douanes de Feignies le mobilier qu'il avait exporté en Belgique.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Antoine Pernin, 29 juin 1874
Sur le moulage des formatrices. Godin donne des recommandations à Antoine Pernin et lui annonce son prochain retour à Guise afin d'arrêter ce qu'il y a à faire pour les travaux de moulage mécanique. Godin compatit à la perte du fils de Pernin.
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