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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Louis Oudin-Leclère, 8 mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin explique à Oudin-Leclère que sa femme a emporté toute sa correspondance avec elle et toutes les lettres qu'elle lui a écrites, mais que cette correspondance est irréprochable. Il invite Oudin-Leclère à tout dire à Jules Favre car il n'a rien à cacher. « Il est de tristes vérités à dire, mais l'absence presque complète de sentiments affectueux chez ma femme en est un ; elle ne s'attache qu'à ce qui s'accorde avec son amour propre et je ne vois pas comment elle ne se trouverait pas humiliée de revenir à moi. Malgré l'embarras où elle se trouve pour soutenir son procès, elle ne concevra autre chose que la force d'un jugement car mes ennemis ne cesseront de la flatter de façon à l'engager davantage dans les sentiments de haine qu'ils lui ont inoculé contre son fils et contre moi. »

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Dureteste, 8 mars 1864
Sur le procès en contrefaçon opposant Corneau frères à Godin. Jean-Baptiste André Godin souhaite un prompt rétablissement à Dureteste. Godin est contraint d'accepter l'offre de Dureteste de se faire remplacer dans l'affaire par Vesseron, avocat à Sedan, mais il signale qu'il aurait préféré confier l'affaire à Philippoteaux.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Jules Favre, 8 mars 1864
Sur la séparation des époux Godin-Lemaire. Godin informe Favre qu'il a demandé à Oudin-Leclère de ne rien lui dissimuler sur le compte de Godin. Il lui explique que sa femme a emporté toute sa correspondance originale avec elle et toutes les lettres qu'elle lui a écrites, mais que cette correspondance affectueuse est irréprochable, et qu'ainsi des copies de ses lettres doivent être la production d'agents d'infamie. Il ajoute qu'il donne raison à Oudin-Leclère de croire que sa femme pense depuis longtemps à une séparation : elle a dit à une personne en visite chez elle qu'elle y songe depuis 7 ans ; elle a cherché à provoquer la séparation et est entrée dans la voie du scandale pour y parvenir. Godin raconte à Favre qu'il a appris qu'un individu est allé à Laeken au mois de février 1863 et a rencontré tous les domestiques qui étaient attachés à sa maison de Laeken sous la direction de monsieur Brullé à l'époque où Marie Moret était dans l'établissement.
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