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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à François Cantagrel, 3 novembre 1861
Godin fait part à Cantagrel de son espoir que la santé de son fils Simon s'améliore. Il l'informe qu'il possède déjà plusieurs ouvrages contenus dans la liste qu'il lui a fait parvenir, les livres de physique et de chimie, ainsi que le dictionnaire de Bouillet et celui de Bescherelle avec sa grammaire. Il lui demande d'acheter les livres dont il lui remet la liste. Il l'informe que les annonces des journaux lui ont amené quelques bons employés et le prie de faire publier deux nouvelles annonces dont il joint le texte à sa lettre. Il joint également le reçu de son compte de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et demande à Cantagrel si madame Rosine Lemaire ne doit pas aussi percevoir des intérêts. À propos d'emplois à offrir au fils de monsieur Ménard et à celui de monsieur Rigaud de Chaumont, ancien gestionnaire des forges de madame Vigoureux. Sur une convocation non reçue de la part de Brunier : « Je m'étonne que Brunier m'ait oublié. Il faut donc que j'ai démérité aux yeux de plusieurs. » Il autorise Cantagrel à dépenser pour l'achat de livres 200 F pris sur ses intérêts de la Société de colonisation européo-américaine du Texas et il lui envoie 100 F pour les frais de parution d'annonces. À la suite de la lettre sont copiés : un reçu de Godin pour 200 F de la Société du Texas, daté du 5 novembre 1861, le texte d'une annonce « Économat d'une cité ouvrière », et une liste [illisible] d'ouvrages.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur Menard, 6 mars 1862
Sur le fils de monsieur Menard. Godin répond à Menard pour lui donner des nouvelles de son fils embauché dans l'usine de Guise. Godin explique à Menard qu'il a demandé à son fils de parcourir l'usine pour savoir dans quel atelier il aimerait travailler, qu'il lui a demandé un rapport sur l'atelier d'émaillage, et que son fils a finalement choisi la fonderie, où il a été placé parmi les apprentis mouleurs. Il lui indique que son travail est soigné, mais peu important : il a gagné 8 F la semaine passée, soit 5 fois moins qu'un ouvrier. Godin craint qu'il perde courage. Godin voudrait confier au fils de Menard la distribution de toutes les matières de l'usine, mais juge que le jeune homme n'est pas énergique et qu'il risque de manquer de vigilance et de ponctualité. Il demande à Menard son avis.
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