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FamiliLettres : Correspondances de Jean-Baptiste André Godin et Marie Moret


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Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 8 mai 1862
Godin demande à Émile de rentrer à Guise et de faire le nécessaire pour que monsieur Lacarole s'occupe de ses intérêts en son absence, sans oublier de faire mettre son adresse sur l'affiche de l'exposition des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire. Il l'informe qu'il a adressé hier un mémoire à Frédéric Le Play. Godin demande également à Émile d'aller voir Richard Archibald Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 116 Fleet Street, pour savoir s'il peut s'occuper de la cession de sa patente en Angleterre, lui que monsieur Armengaud avait chargé de remplir les « formalités ». Il lui annonce qu'il va lui envoyer le tarif des marchandises. Dans le post-scriptum, Godin avertit Émile qu'il a oublié d'indiquer son numéro d'exposant sur le mémoire adressé à Le Play.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 9 mai 1862
Godin adresse à Émile le prix de vente des marchandises exposées à Londres, à afficher sur les appareils en francs et en monnaie anglaise. Il lui demande de fixer un album sur une planche pour que le public puisse le consulter sans l'emporter, et de laisser à monsieur Lacarole la liste des prix des marchandises. Il lui signale qu'il a écrit à nouveau à Frédéric Le Play pour lui communiquer son numéro d'exposant. Godin demande à Émile de s'assurer des conditions qu'exigerait pour la cession de sa patente Brooman, rédacteur du Mechanics Magazine au 166 Fleet Street, le correspondant d'Armengaud. Godin croit que l'argent manquera bientôt à Émile et qu'il aura bientôt le plaisir de le voir à Guise. Il lui transmet les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 18 novembre 1862
Godin demande à Émile de ne pas se préoccuper des cuisinières de Lavigerie, de peu de valeur. Il lui recommande de ne pas hésiter à dépenser quelques shillings pour bien emballer les marchandises et l'autorise à les vendre à prix réduit selon ses indications, étant donné le risque qu'elles se brisent dans le transport et leur valeur secondaire, les marbres ne valant pas davantage que le vernis noir. Il lui recommande également de se défier de Lavigerie, le compère de Lacarole auquel Godin pense ne rien devoir. Il l'avertit que le prix demandé pour une caisse est un coup monté par Lacarole.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à Émile Godin, 28 avril 1862
Godin signale à Émile qu'il lui manque des informations pour comprendre où en est l'installation des produits des Fonderies et manufactures Godin-Lemaire à l'Exposition universelle : Émile avait écrit pour avertir que le plancher était égaré et sa dernière lettre semble indiquer qu'il a commencé l'installation, mais sans dire si les produits sont en bon état. Émile se plaint du mercantilisme anglais, « mais tu ferais mieux d'en étudier les causes et les raisons en faisant du mieux possible en te concertant avec l'administration française ». Sur l'inauguration de l'exposition. Godin demande à Émile de lui écrire « comme l'on s'écrit en affaire », en lui donnant des détails sur l'installation, les concurrents ou les inscriptions à placer. Il lui demande s'il s'est entretenu avec monsieur Lacarole de son intention de céder ses brevets en Angleterre, et s'il sait si celui-ci parle anglais ; monsieur Lacarole s'est proposé de représenter Godin et pourrait se charger de veiller au stockage des caisses. Godin souhaite qu'Émile n'attrape pas le « splinn » et l'encourage à bien faire et à profiter du voyage pour étudier les hommes et les choses. Il lui fait des recommandations pour obtenir ce qu'il faut de l'administration de l'exposition. Il lui demande de prendre des informations sur les travaux du jury, en particulier sur l'opportunité de déposer un nouveau mémoire «sur nos cuisinières et nos marbres factices sur fonte ». Il transmet à Émile les compliments de Marie Moret.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, commissaire général de l'Empire, 3 décembre 1862
Godin accuse réception d'un avis du 22 mars 1862. Il informe son correspondant qu'après que son agent de Londres ait quitté la ville, Émile Godin s'est rendu à Londres du 15 au 25 novembre pour procéder au remballage des produits, remettre les colis au bureau français de l'exposition et effectuer les formalités pour leur expédition à la gare de Saint-Quentin.

Auteur : Godin, Jean-Baptiste André (1817-1888)
Jean-Baptiste André Godin à monsieur le conseiller d'État, secrétaire général de la commission impériale de l'exposition universelle, 6 mars 1862
Godin informe le secrétaire de la commission impériale de l'Exposition universelle que son fils se rend à Paris pour lui communiquer les renseignements sur l'exposition des produits demandés par une circulaire, et recevoir de lui les instructions nécessaires. Godin affirme qu'il ne pourra y avoir de retard dans son installation. Il l'informe qu'un agent français, Lacarole au 12 Adam Street, est chargé de veiller à l'installation, et que son fils se rendra à Londres dans le courant du mois. Godin souhaite savoir quand son emplacement sera prêt et il écrit que l'obligation d'expédier les produits avant le 10 mars l'embarrasse car il ne voudrait pas qu'ils attendent inutilement en gare si l'emplacement n'est pas prêt. Godin envoie un mémoire explicatif du mérite des produits exposés comme demandé par la circulaire n° 29. Dans le post-scriptum, Godin indique l'intitulé de son exposition destiné au catalogue, qu'il a communiqué en son temps au jury de Vervins dont il est membre : Cuisinières, fourneaux, appareils de chauffage ; marbres factices sur fonte revêtus de lustres métalliques, appliqués à l'ameublement et à la décoration.
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